2024-04-11 09:50:02
Le footballeur Dani Alves a été placé libéré provisoirement après avoir passé 430 jours en prison après avoir payé une caution d’un million d’euros. Et cela continuera ainsi jusqu’à ce qu’une décision finale soit rendue.
Le tribunal de Barcelone a accepté de maintenir en liberté provisoire l’ancien joueur du Barça Dani Alves, en attendant que soient résolus les appels contre la peine qui l’a condamné à quatre ans et demi de prison pour avoir violé une jeune femme dans les toilettes d’une boîte de nuit. Dans son ordonnance, la 21ème section du Tribunal rejette les appels présentés par le Parquet et l’accusation privée portée par la victime contre la décision du tribunal de libération provisoire d’Alves, libéré de prison le 25 mars après avoir payé une caution d’un million euros après plus d’un an de détention préventive.
“De simples hypothèses”
Le tribunal l’a libéré en attendant que le Tribunal Supérieur de Justice de Catalogne (TSJC) tranche les appels présentés par les accusations et la défense contre la peine qui l’a condamné à quatre ans et demi de prison pour avoir violé une jeune femme dans les toilettes du Discothèque Sutton à Barcelone, en décembre 2022.
Dans son ordonnance, le tribunal confirme également la libération sous caution imposée au footballeur, qui avait été interrogé par le parquet privé, considérant que ses arguments concernant la situation économique privilégiée de Dani Alves Ils sont basés sur de « simples hypothèses ».
En ce sens, le tribunal rappelle que la maison qu’Alves possède à Esplugues de Llobregat (Barcelone) peut être évaluée à cinq millions d’euros, mais elle est grevée d’une hypothèque de 3,5 qui expire en juillet 2035, et qu’ils ont été ses contrats. avec le club de football mexicain Pumas, dans lequel il jouait au moment de son arrestation, ont été résiliés, ainsi que d’autres contrats de sponsoring et d’image qu’il avait signés. Pour le tribunal, le million d’euros imposé à titre de caution est conforme à la “solvabilité financière confortable” que suppose sa longue carrière d’athlète d’élite, même si ses principales sources de revenus actuelles ont disparu.
Dart à ceux qui prétendent qu’il a acheté sa liberté
Après avoir insisté sur le fait qu’il s’est limité à appliquer “la légalité actuelle” en libérant l’athlète sous caution, le tribunal rejette les critiques du parquet privé qui a souligné que la libération d’Alves envoyait le message que “les personnes reconnues coupables de viol peuvent être libérées en payant”. Ce type de critiques répond à “des déclarations publiques des acteurs du processus dont nous ignorons absolument l’existence et qui ne font que contribuer à générer une confusion sociale”, ajoute le tribunal dans son ordonnance. Concernant le risque de fuite de l’accusé, le Tribunal répond aux accusations selon lesquelles il n’a introduit aucun élément nouveau qui permettrait d’affirmer que le danger du footballeur fuyant l’Espagne a augmenté : “Toutes les circonstances ont déjà été analysées dans la résolution contestée, ainsi que leurs liens familiaux”.
En ce sens, le tribunal soutient que, une fois le risque d’évasion exclu en raison de la sévérité de la peine, la mesure d’emprisonnement ne s’appliquerait que lorsqu'”il n’existe pas d’autre moyen moins onéreux pour le droit fondamental à la liberté”. La Cour estime qu’en tout état de cause, le risque de fuite du footballeur peut être “contrebalancé par les conditions d’assurance personnelle et économique imposées”qui, outre la caution, comprennent des comparutions hebdomadaires, l’interdiction de quitter le pays et la délivrance de ses deux passeports, brésilien et espagnol.
Coup mortel pour la victime
Cette décision constitue un sérieux revers pour la victime pour qui, selon son avocat, la sortie de prison d’Alves a été un véritable drame. L’accord de libération sous caution permet à Alves de rester en liberté provisoire en attendant la condamnation de sa condamnation pour abus sexuels, mais sous certaines conditions.
Parmi eux, ceux qui concernent le plaignant. Selon l’ordonnance, le footballeur est tenu de respecter les mesures de distanciation et d’interdiction de communication avec la victime dans les termes établis dans l’ordonnance du 20 mars 2024 : une distance d’au moins 1 000 mètres de son domicile, lieu de travail et tout autre lieu qu’elle fréquente, ainsi que de communiquer avec elle par tout moyen jusqu’au prononcé de la sentence, signer cette procédure en l’avertissant également que son non-respect pourrait, en outre, constituer un délit de manquement aux précautions mesure.
“Involution psychologique”
Ces mesures n’ont toutefois pas rassuré la jeune femme qui l’accusait de viol et qui, selon son avocat, vit un véritable calvaire. L’avocate de la victime, Esther López, a déploré dans une interview sur RAC1 que le fait qu’Alves soit à la rue est “un drame” et “un obstacle à son rétablissement”. Il a également rappelé que la jeune fille “s’est sentie suivie et persécutée, tant physiquement que sur les réseaux sociaux”. “Il passe un très mauvais moment”, résume-t-il.
En effet, il assure que la jeune femme “a subi un déclin psychologique depuis le prononcé de la condamnation.”
Ester García affirme qu’après cette dernière ordonnance du Tribunal, la résolution des appels présentés par les parties pourrait prendre plus d’un an, délai pendant lequel Alves serait libéré provisoirement jusqu’à ce que la sentence soit définitive. Un fait qui provoque une grande détresse chez le jeune plaignant.
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