Lors du salon Watches and Wonders, les tourbillons et les calendriers des grandes manufactures repoussent les limites du possible.
Si elles ne prédisent pas encore la météo, les montres à grandes complications ont déjà la capacité de se projeter dans le futur. Grâce à des calculs savants, résultat d’années de travail et de recherche dans les ateliers secrets des grandes manufactures, elles peuvent anticiper les événements célestes et terrestres sur des décennies, voire des siècles. Et ce, dans un espace extrêmement restreint, en utilisant des pièces mécaniques infiniment petites. De plus, grâce à la lisibilité de leurs cadrans, ces montres complexes rendent visuellement accessibles à tous les mystères qui pourraient sembler réservés aux seuls érudits. Tout cela ravit bien sûr les connaisseurs qui parcourent les allées de Watches and Wonders cette semaine.
Les montres calendriers portent en elles une promesse vertigineuse : celle de pouvoir déterminer avec précision sa trajectoire à un moment donné. Déjouer les pièges célestes et terrestres du calendrier nécessite une capacité à se renouveler et à penser en dehors des schémas traditionnels de l’horlogerie classique. Les trois maîtres horlogers de l’atelier des Cabinotiers de Vacheron Constantin ont relevé ce défi pendant huit ans. Le résultat, présenté au salon, est magistral : la montre la plus complexe jamais conçue. Ce garde-temps comprend pas moins de 63 complications différentes, alimentées par un mouvement mécanique composé de 2 877 composants. Derrière ce projet immense se trouve la passion d’un grand collectionneur, William Berkley, qui donne son nom à cette montre, désormais inscrite dans l’histoire de l’horlogerie.
La tourbillon, offrant une régulation améliorée et donc plus de précision, est au centre de toutes les attentions cette année à Watches and Wonders. Chez Jaeger-LeCoultre, le Duometre Heliotourbillon Perpetual, alliant un tourbillon original à un quantième perpétuel, est un exemple de virtuosité. Avec un tourbillon construit sur trois axes, l’effet cinématique est captivant. De son côté, A. Lange & Söhne impressionne avec son Datograph Tourbillon en “Honeygold”, un or couleur miel associé à une finition “Lumen”. Cette pièce complexe est dotée d’un chronographe retour en vol, d’un quantième perpétuel et d’un tourbillon avec mécanisme d’arrêt des secondes.
TAG Heuer se distingue quant à elle avec le chronographe Monaco Split-Seconds embarquant un mouvement mécanique à rattrapante TH81-00 en titane, propulsant la marque vers de nouveaux horizons horlogers. Roger Dubuis propose une lecture moderne de la complexité horlogère avec quatre tourbillons, tandis que Pequignet dévoile le Calibre Royal Tourbillon, le premier mouvement de ce type pour la marque française.
Dans ce domaine de la haute horlogerie, l’innovation et la créativité sont au rendez-vous, offrant aux amateurs des pièces d’exception d’une qualité incomparable.
#Genève #les #horlogers #aiment #les #complications
publish_date] pt]