Un militant libanais des réseaux financiers du Hezbollah nommé Muhammad Sorour a été assassiné à son domicile à Beit Mery, à l’est de la capitale Beyrouth. Les tueurs n’ont pas volé son argent, ils y ont planté 5 balles et sont partis…
Sorour est classé, en tant qu’Américain, sur la liste noire depuis 2019, concernant le transfert de financements iraniens de la « Force Qods » aux « Brigades Al-Qassam », l’organisation militaire du mouvement palestinien « sunnite » des Frères musulmans « Hamas ». .
Je pense qu’il est devenu « nécessairement connu » que les Gardiens de la révolution iraniens, et le régime fondamentaliste iranien dans son ensemble, s’investissent depuis un certain temps déjà dans la question palestinienne et dans des mouvements de nature Frères musulmans, en particulier le « Jihad ». mouvement fondé par Fathi al-Shaqafi (tué en 1995), les Frères musulmans « chiites » palestiniens, politiquement et culturellement.
De même, les relations littéraires et les emprunts culturels entre les deux islamistes politiques : les Frères musulmans et Khomeiny, sont eux aussi forcément connus, et il n’est pas nécessaire de le répéter : « Il existe par exemple une belle étude du chercheur Muhammad Sayyid Rassas sur cette affaire.
Ce que je veux dire ici : indiquer l’ampleur et l’âge de la coopération « militaire » et milice entre des réseaux comme « Al-Qaïda », des réseaux comme le « Hezbollah » et des personnalités comme Oussama ben Laden, Youssef Al-Ayiri. , Imad Mughniyeh et Mustafa Badr al-Din.
Vous connaissez tous Oussama, ainsi qu’Imad Mughniyeh. Youssef al-Ayiri est le Saoudien qui a fondé Al-Qaïda en Arabie Saoudite et Mustafa Badr al-Din est le successeur d’Imad Mughniyah au Hezbollah. Tous ont été tués et tous se sont rencontrés « personnellement ». Que ce soit au Soudan, au Liban, en Iran ou en Afghanistan, sous les auspices des Gardiens de la révolution et la médiation de personnalités comme Hassan al-Tourabi.
Eux, je veux dire les adeptes des mouvements révolutionnaires sunnites extrémistes, ont des justifications théoriques et jurisprudentielles pour coopérer avec ceux qui sont considérés dans leur culture comme « rejetant les infidèles », et quiconque lit l’énorme livre du dirigeant saoudien Safar al-Hawali , avec ses pages du millénaire, trouvera une mer de théories pour louer et coopérer avec les Houthis au Yémen !
Dans son précédent article détaillé, le chercheur saoudien Fahd Al-Shuqairan rapporte que, selon un observateur important, Toby Mathiesen, dans son livre « Hezbollah – Al-Hejaz », au milieu des années 1990, la convergence entre « Al-Qaïda », l’Iran et , et le « Hezbollah » était à son apogée.
L’un des proches collaborateurs d’Oussama ben Laden était Youssef Al-Ayiri, dit « Al-Battar », formé dans les camps des « Gardiens de la révolution » en Iran et qui sera avant lui le chef d’« Al-Qaïda dans la péninsule arabique ». il a été tué dans le nord de l’Arabie Saoudite près de la ville de Hail (centre-nord de l’Arabie Saoudite) après… Une longue course-poursuite le 2 juin 2003.
L’organisation a vécu, comme le souligne l’article, sa phase tactique la plus réussie. Grâce aux expériences qu’il a vécues dans les camps des Gardiens de la révolution iraniens, son nom est apparu dans le cadre d’une opération retentissante planifiée de longue date. Soit dit en passant, parler de la coopération de l’Iran avec Al-Qaïda nécessite un livre en plusieurs parties.
Ainsi, Muhammad Sorour, le fondamentaliste chiite libanais affilié à l’Iran, tué il y a quelques jours près de Beyrouth et dont le nom est Muhammad Sorour bin Nayef Zain al-Abidin (mort en 2016), n’est pas différent de son homologue syrien qui déclarait « « une hostilité rhétorique » envers l’Iran et tous les chiites.
Le courant joyeux ; Selon Surrour, ce n’est pas le Libanais, mais le Syrien, même s’il a développé la littérature anti-chiite, mais sur le terrain, il ne différait pas des tactiques et des objectifs du Hezbollah, des Houthis et des Gardiens de la révolution. Des membres de ce mouvement, comme Al-Hawali, Al-Ahmari et d’autres, ont théorisé la coopération avec les groupes du mouvement chiite.
Un voyage passionnant et continu, du plaisir du premier au plaisir du second.