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L’Argentin Ramon Diaz, qui dirige le club brésilien, s’est interrogé sur la présence “d’une femme” en charge de l’arbitre vidéo. La déclaration a suscité la polémique et l’entraîneur a fini par s’excuser pour ses propos. Le club de Rio a également réagi.
L’entraîneur de Vasco da Gama, club de football brésilien de première division, l’Argentin Ramon Diaz, a mis en doute la présence d’une “femme” chargée de l’arbitrage vidéo (VAR), une déclaration qui suscite la polémique au Brésil.
“Le football est différent, et le fait que le VAR soit décidé par une femme me semble assez compliqué”, a déclaré mercredi l’entraîneur de 64 ans, en conférence de presse à Bragança Paulista (sud-est du Brésil), après le 2-1. défaite contre Bragantino, entraîné par le Portugais Pedro Caixinha, au deuxième tour de la Brésilien.
En critiquant l’arbitrage brésilien dans son ensemble, Diaz a remis en question la décision de l’arbitre du VAR Daiane Muniz de ne pas accorder un éventuel penalty à Vasco lors du match précédent, lorsque l’équipe de Vasco avait battu le Grémio Porto Alegre 2-1, dimanche.
Quelques minutes plus tard, Diaz s’est excusé auprès des journalistes et a déclaré que cette déclaration sur Daiane Muniz, considérée comme « machiste » par plusieurs médias locaux et sur les réseaux sociaux, avait été mal interprétée.
“Ce que je voulais dire, c’est qu’une seule personne ne peut pas décider, ne peut pas prendre une décision aussi importante (…), comme l’intervention du VAR”, a-t-il tenté d’expliquer à la sortie du stade Nabi Abi Chedid.
Sur les réseaux sociaux, Vasco da Gama a regretté les propos du sélectionneur et a réaffirmé “l’engagement à renforcer les mesures éducatives nécessaires conformément à ses déterminations, valeurs et principes”.