La production américaine « Mediha », prix Amnesty International

La production américaine « Mediha », prix Amnesty International

2024-04-19 12:11:10

Saint Sébastien.- Le jury qui décerne le Prix Amnesty International lors de la 21e édition du Festival du cinéma et des droits de l’homme de Donostia-Saint-Sébastien a décerné le prix à long métrage «Mediha» («), production américaine réalisée par Hasan Oswald.

Le film raconte l’histoire de Mediha, un adolescent yézidi, survivant d’un enlèvement et de l’esclavage par l’Etat islamique. Mediha nous emmène dans sa quête de justice, affrontant son traumatisme et sa douleur à travers des journaux vidéo personnels et récupérant sa voix en lançant des enquêtes sur son agresseur.

Selon le jury qui a décerné le prix qu’Amnesty International décerne chaque année dans le cadre de ce concours, « le film dénonce l’utilisation de la violence sexuelle contre les femmes et les filles comme arme de guerre dans le contexte du conflit de guerre en Irak, avec le corps étant celui d’une jeune fille, Mediha, traitée comme un territoire de conquête, de marchandise, de colonisation et de destruction absolue. “Oswald parvient, à travers son documentaire, à rendre visibles les victimes invisibles d’un conflit armé.”

Le jury, composé de l’acteur Ramón Aguirre, du cinéaste Izaskun Arandia et des représentants d’Amnesty International Ana Barrera, Imanol Barrenetxea et Alberto Ruiz de Olano, ont également convenu d’attribuer une mention spéciale au film « Indarkeriaren Oi(h)artzunak ». » d’Amaia Merino et Ander Iriarte, pour leur utilisation efficace du cinéma comme outil pour rendre visibles les cas de torture signalés et non élucidés.

Le festival, qui a débuté le 12 avril, se clôturera cet après-midi par une cérémonie qui aura lieu au Théâtre Victoria Eugenia, au cours de laquelle sera remis le Prix Amnesty International. Le prix de cette année est une sculpture de l’artiste basque Koldobika Jauregi, Droit de protester, des mains qui se lèvent pour être respectées, des mains qui peuvent être dures lorsqu’elles serrent le poing, des mains qui peuvent cacher des secrets ou de la violence, mais aussi comme celle-ci qui est ouverte, ce n’est ni la droite ni la gauche, c’est la main de tout citoyen qui demande et revendique son droit à être entendu, respecté et qui demande simplement son droit de ne pas être d’accord et donc de protester.



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