Ed Harcourt, critique de son album El Magnífico (2024)

Ed Harcourt, critique de son album El Magnífico (2024)

2024-04-19 12:25:31

UN Ed Harcourt Il est devenu considérablement incontrôlable dans cet épisode. Il a opté pour l’épopée ; il est parti avec le sucre ; il a suivi les arrangements ; Cela a disparu avec la production. Bref, il est devenu incontrôlable avec des chansons bouleversantes et excessives quel que soit l’endroit où on les regarde, au point de retirer une part considérable de crédibilité à un auteur qui, dans des titres précédents du type de « De toutes les sphères » (Céleste, 03), “Étrangers” (Céleste, 04) o « Le beau mensonge » (EMI, 06), s’est avéré avoir une sensibilité marquée.

Un cadeau qui, dans le pire des cas, s’est traduit par de belles chansons et qui, dans ses moments de pointe, est devenu une expérience passionnante. Il y a peu de cela dans ce recueil d’exubérance “Le magnifique” (Deathless, 24), un album un peu prétentieux portant le même titre en espagnol et composé de cinquante-trois minutes éternelles qui saturent encore et encore au fur et à mesure qu’elles passent, rendant difficile la perception de l’horizon final. Le Londonien se déchaîne définitivement dans cette référence, enterrant toute forme de timidité, justement celle qui, peut-être, a guidé le musicien sur le bon chemin.

Une effusion qui conduit aux douze morceaux d’un LP qui dégage pour la plupart une grandiloquence mal comprise et très peu flatteuse. Cela arrive avec des morceaux écoeurants comme “Dans les bras aimants de votre ennemi”, “Clés cassées”, “Immortel”, “1987” o “Mon cœur ne peut pas suivre mon esprit”. D’un autre côté, et à l’extrême opposé, la nudité au piano de « La violence de la rose » se démarque comme le meilleur du lot avec « Enclumes et marteaux »parvenant à faire référence au profil antérieur du musicien, dans ce qui constitue une anomalie au sein d’une œuvre dominée par une ostentation inconfortable.

Une inertie croissante apparaît au fil du passage des compositions, motivant l’effet inverse de cette émotion dont on peut supposer que Ed Harcourt destiné à éveiller l’auditeur. “Le magnifique” (Deathless, 24) est un album inoubliable au sein d’une discographie presque toujours distinguée et élégante. Un faux pas des Britanniques qui non seulement n’apporte rien à sa carrière, mais qui, pendant de nombreux moments, marque négativement et brouille l’image pleine de sentiments que l’auteur s’est construite pendant des années grâce à des œuvres remarquables et convaincantes.



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