Home » International » La nouvelle vidéo avec deux otages. La décision du Hamas pour arrêter l’invasion

La nouvelle vidéo avec deux otages. La décision du Hamas pour arrêter l’invasion

by Nouvelles
La nouvelle vidéo avec deux otages.  La décision du Hamas pour arrêter l’invasion

2024-04-28 19:29:20

TEL AVIV — Après la vidéo d’Hersh Goldberg-Polin, 24 ans, hier Hamas en a libéré un nouveau avec deux autres otages israéliens : Keith Siegel, 64 ans, double citoyen israélien et américain ; et Omri Miran, 46 ans, dont nous avons interviewé le père à Rome lorsqu’il a été accueilli par le Pape il y a deux semaines. C’est la nouvelle stratégie des miliciens : utiliser les Israéliens kidnappés comme « témoignages » de la négociation pour forcer le gouvernement à ne pas attaquer Rafah, augmentant ainsi les enjeux d’un éventuel accord.

Le Hamas répond ainsi à la stratégie du gouvernement Netanyahou, qui menace de mener une attaque dévastatrice contre Rafah, au mépris de tous les appels visant à éviter une catastrophe humanitaire. Si Israël attaquait réellement avec des chars la ville frontalière avec l’Egypte, dernier bastion du Hamas dans la bande de Gaza, ce serait un carnage et risquerait de tuer les otages ; mais ce serait aussi un coup mortel pour les miliciens et leurs chefs barricadés là, probablement inclus Yahya Sinwar.

(Reuters)

C’est une partie de poker sur la vie des otages et des civils qui se joue en ce moment. Le Hamas y parvient en tentant de manipuler l’opinion publique israélienne par l’intermédiaire des proches des otages, afin qu’elle fasse pression sur le gouvernement pour qu’il accepte un accord à faible coût qui sauve tous les prisonniers laissés en vie. Les manifestations, comme hier au quartier général des forces armées à Tel-Aviv, sont généralisées. Ils réclament de nouvelles élections, ils exigent qu’un accord soit trouvé immédiatement.

Israël a un choix à faire : Rafah ou Riyad

dans Thomas Friedman



Le gouvernement est sous pression, mais ne renonce pas à jouer ses cartes : il rappelle que c’est “la dernière chance pour un accord”, et prévient ainsi les miliciens qu’ils ne sont pas en sécurité retranchés à Rafah. Utiliser les civils palestiniens comme bouclier ne les sauvera pas, car Israël – tel est le message explicite – n’écoutera même pas les appels lancés par ses alliés, comme les États-Unis et l’ensemble du G7. Que “tout est prêt pour l’attaque, il ne manque que le feu vert politique” prononcé ces derniers jours par les dirigeants des forces armées est l’épée de Damoclès que Netanyahu et l’extrême droite de son gouvernement pointent vers les chefs des forces armées. dirigeants du Hamas, car ils acceptent un accord selon leurs conditions.

Le projet égyptien basé sur 33 otages ceux qui seraient libérés – c’est-à-dire les femmes, les personnes âgées et les malades – sont parvenus entre les mains du Hamas : “Nous en discutons”, ont déclaré ses dirigeants. Le Hamas aurait réduit ses exigences à 50 prisonniers palestiniens libérés pour chaque soldat otage et à 30 pour chaque civil. Mais les points de discorde portent sur les zones sur lesquelles Israël veut continuer à avoir le contrôle dans la bande de Gaza, ainsi que sur la durée du cessez-le-feu et les garanties sur la suite des événements.

(Reuters)

Majed Al-Ansariconseiller du Premier ministre du Qatar, a déclaré dans une interview que «chaque fois que nous nous rapprochions d’un accord, que nous apportions de nouvelles idées sur la table, le sabotage venait des deux côtés sous forme de déclarations».
Un schéma qui risque de se répéter : un haut responsable du Hamas a déjà levé la main, avertissant qu’il y a « peu de chances » que le projet soit accepté « à moins que des changements fondamentaux ne soient apportés » car « il ne donne pas de réponses claires à la question ». du retrait et du cessez-le-feu global.

Des escarmouches préventives qui vont dans le sens des propos du ministre israélien des Affaires étrangères Israël Katz à Canale12 : «La libération des otages est notre priorité, s’il y a un accord nous suspendrons l’opération à Rafah». Est-ce que cela suffira ? A partir de demain, le secrétaire d’État américain Antoine Blinken il sera en Arabie Saoudite, au Forum économique mondial, où il en discutera avec les Européens et les pays de la région. La crise doit être évitée dans son ensemble. Il rentrera ensuite en Israël, où entre-temps la réponse du Hamas est peut-être déjà arrivée, attendue dans les deux prochains jours.



#nouvelle #vidéo #avec #deux #otages #décision #Hamas #pour #arrêter #linvasion
1714342333

You may also like

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.