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Fête du Travail : il n’y a rien à célébrer

by Nouvelles
Fête du Travail : il n’y a rien à célébrer

La Fête du Travail, ou Journée internationale des travailleurs, est une fête civique destinée à célébrer les acquis des travailleurs. Mais celle de cette année est unique, car elle survient alors que le « Centre du travail » semble être en pleine tourmente, aux prises avec les effets dévastateurs des inondations, du carnage routier, du coût de la vie élevé, de l’inflation, de l’infiltration de faux intrants agricoles, du banditisme, de la Russie-Ukraine et d’Israël. -Les guerres de Gaza et la grève des médecins qui ont débuté le 14 mars.

Les paniers de courses de la plupart des Kenyans ont considérablement diminué, les familles étant confrontées à des choix difficiles presque impossibles. Les pressions mentales et psychologiques au niveau de la cellule familiale et sur le lieu de travail augmentent avec des suicides, des féminicides, des homicides, la radicalisation et le sectarisme imputés à la pauvreté.

Le gouvernement insiste sur une reprise économique constante, mais la plupart des Kenyans ne sont pas d’accord. Sa frénésie d’emprunt a ajouté une lourde charge aux Kenyans, une grande partie des recettes fiscales étant consacrée au service de la dette ou perdue à cause de la corruption, aggravant ainsi le coût des affaires.

Rationnellement, l’hypothèse du salaire minimum a échoué. Il est nécessaire de mettre en place une politique de subsistance ou de salaires générale fondée sur la recherche et qui soit assez adaptée au coût réel de la vie de la population active. De nombreux employeurs fonctionneraient en dessous des normes, en violation flagrante des dispositions relatives à l’emploi et aux relations de travail. Ils sous-payent leurs employés et ne versent pas les retenues légales. Ils échappent à l’impôt et soumettent leurs employés à des conditions de travail peu favorables malgré d’énormes profits.

Le gouvernement et d’autres parties prenantes, telles que l’Organisation centrale des syndicats (Cotu), la Fédération des employeurs du Kenya et les associations de consommateurs, devraient se concentrer sur les politiques et autres mesures d’intervention visant à protéger la population contre les turbulences sociales, économiques et politiques.

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