2024-05-02 17:56:26
Les entreprises agro-industrielles chinoises ont été invitées à faire de l’Ouganda une source d’approvisionnement en matières premières.
M. Odrek Rwabwogo, président du Comité consultatif présidentiel sur les exportations et le développement industriel (PACEID), a déclaré que le gouvernement ougandais renforce la capacité d’exporter des produits de qualité de manière cohérente.
« Nous améliorons les normes phytosanitaires pour nos produits alimentaires, modernisons nos lois et réglementations ainsi que leur application et établissons également une représentation commerciale sur les marchés clés. Ce sont quelques-unes des nouvelles mesures que le président Museveni applique pour dissiper les doutes des acheteurs de nos produits alimentaires », a-t-il déclaré.
Il s’adressait à plus de 80 investisseurs chinois dans les domaines de l’agriculture, des mines, de l’électronique, de la logistique et des services éducatifs à l’Oriental Resort Hotel de Guangzhou, dans la province chinoise du Guangdong.
M. Rwabwogo a ajouté : « Nous créons une prise de conscience critique sur l’Ouganda en tant que bonne source de produits grâce aux réformes que nous effectuons dans les infrastructures telles que l’énergie, les routes et l’eau afin de réduire les coûts de production pour les entreprises et d’améliorer l’environnement des affaires. »
Il répondait aux remarques du professeur Liu Jisen, directeur de l’Institut d’études africaines, qui a co-organisé la réunion, qui a mis les producteurs ougandais au défi d’assurer la durabilité des approvisionnements qu’ils promettent à la Chine.
« Nous travaillons sur l’importation de bœuf de Zambie. Pourquoi n’essayerions-nous pas le bœuf ougandais ? C’est parce que nous ne sommes pas sûrs que même si vous respectez les normes requises en Chine, vous pourrez soutenir la demande d’importation ici. La Chine exige davantage de produits alimentaires et votre cohérence sera un problème si vous ne planifiez pas à l’avance », a-t-il déclaré.
Le professeur Liu s’est demandé combien de protocoles d’entrée de produits l’Ouganda avait signé avec la Chine et a demandé à signer un accord avec le Département de la formation industrielle (DIT) du ministère de l’Éducation pour améliorer les compétences des exportateurs ougandais.
L’Ouganda applique des quotas d’entrée en franchise de droits en Chine pour plus de 90 pour cent de ses produits agricoles, mais peu de protocoles sur les normes et les mesures de conformité en matière de sécurité alimentaire ont été signés par le ministère de l’Agriculture, de l’Animal, de l’Industrie et de la Pêche.
La consule générale de l’Ouganda à Guangzhou, le Dr Judith Nsababeera, qui a assisté au sommet acheteur-vendeur, a déclaré : « Nous construisons ici notre propre siège pour l’ambassade et nous travaillerons avec le PACEID pour créer un centre d’information et un centre commercial pour les produits ougandais. »
L’Ouganda vend via Hong Kong de petits volumes de produits carnés, notamment de la gueule de poisson, de la caséine (un ingrédient du lait), du café et des céréales telles que le simsim.
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