Non-fiction : Churchill, les femmes et les fils de l’âge de pierre – les meilleurs livres non-fictionnels du mois de mai

UNNotre liste de recommandations mensuelles apparaît ici. Les partenaires médias sont « Die Literarische Welt », RBB Kultur, « NZZ » et Radio Österreich 1. Des experts d’un jury indépendant sélectionnent dix livres de non-fiction du mois dans les domaines des sciences humaines, naturelles, sociales et économiques. En mai ça vaut :

1. Franziska Augstein :

Winston Churchill. Biographie. télévision numérique, 615 pages, 30 euros

Les biographies de Churchill n’ont pas manqué ces dernières années. Mais avec le tournant provoqué par la guerre en Ukraine, le légendaire Premier ministre britannique est redevenu pertinent : comme modèle de vigilance. Churchill était considéré comme politiquement mort dans les années 1930, mais pendant la Seconde Guerre mondiale, il devint du jour au lendemain Premier ministre. Il avait toujours mis en garde contre Hitler.

2. Victoria de Grazia :

Le parfait fasciste. Une histoire d’amour, de pouvoir et de violence. Traduit par Michael Bischoff. Wagenbach, 508 pages, 38 euros

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Ce livre sur l’ère Mussolini est susceptible de devenir un ouvrage de référence, précisément parce qu’il ne s’agit ni d’une monographie sobre, ni d’une biographie de Mussolini, mais plutôt du portrait d’un partisan de second rang. On peut comprendre beaucoup de choses sur la nature du fascisme à partir de sa carrière et de son mariage raté. Écrit de manière captivante et ostensible comme un roman. Lisez une critique détaillée du livre ici.

3. Tara Zahra :

Contre le monde. Nationalisme et isolement dans l’entre-deux-guerres. Traduit par Michael Bischoff. Suhrkamp, ​​​​445 pages, 36 euros

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Tara Zahra enseigne l’histoire de l’Europe de l’Est à Chicago. Son livre raconte comment la première vague de mondialisation, amorcée à la fin du XIXe siècle, a pris fin avec la Première Guerre mondiale et la grippe espagnole. Et comment la rhétorique de la « reprise du contrôle » s’est répandue dans les années 1920 et existe encore aujourd’hui.

4. Hannes Bajohr / Riecke Trimcev :

à Judith N. Shklar. Vie, travail, présent. Maison d’édition européenne, 284 pages, 22 euros

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Judith N. Shklar (1928-1992) est considérée comme l’une des penseuses libérales les plus importantes du XXe siècle avec son concept de « libéralisme de la peur ». Ce livre, idéal comme introduction, rend hommage à sa vie, à son œuvre et à son impact jusqu’à ce jour.

5. Marina Münkler :

L’aube de la nouvelle ère. Le XVIe siècle dramatique. Rowohlt Berlin, 539 pages, 34 euros

Peur de l’islam, guerres de religion et choses exotiques du monde entier : la spécialiste de la culture Marina Münkler jette un nouveau regard sur le XVIe siècle. Cela met en lumière pourquoi il est particulièrement proche de nous avec ses conflits. Lisez une critique détaillée du livre ici.

6. Shila Behjat :

Élever des fils en tant que féministe. Un débat avec moi-même Hanser, 200 pages, 23 euros.

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La vie avec ses deux fils a bouleversé le féminisme de l’auteure berlinoise Shila Behjat. Surtout dans les milieux progressistes, la femme de 41 ans observe une aversion pour tout ce qui est masculin, ce qui la préoccupe beaucoup. Lisez notre grande interview avec Shila Behjat ici.

7. Gerd Hankel :

Rwanda 1994 à aujourd’hui. Du parvis de l’enfer à un modèle pour l’Afrique – vérité et apparence au Rwanda. À Klampen Verlag, 174 pages, 18 euros

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Le Rwanda est devenu un point chaud pour les procédures d’asile externalisées dans le débat sur la politique migratoire européenne. Mais où en est ce pays d’Afrique centrale, 30 ans après le génocide hutu contre les Tutsi ? Le journaliste et expert en droit international Gerd Hankel explique.

8. Karin Bojs :

Mères d’Europe. Les 43 000 dernières années. Traduit par Erik Gloßmann. CH Beck, 252 pages, 26 euros

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La Vénus de Hohlefels ou la Vénus de Willendorf : Pourquoi les représentations préhistoriques de femmes sont-elles si pleines de graisse autour de la taille ? Et que peuvent nous apprendre les nouvelles découvertes ADN sur les relations entre les sexes à l’âge de la pierre et à l’âge du bronze ? La journaliste suédoise Karin Bojs a écrit un livre captivant sur l’archéologie, adapté à tous ceux qui ont apprécié le chaman de Bad Dürrenberg.

9. Miriam Meckel / Léa Steinacker :

Tout partout à la fois. Comment l’intelligence artificielle change notre monde et ce que nous pouvons en tirer. Rowohlt, 400 pages, 26 euros

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« L’IA » est devenue le méga sujet de notre époque. Miriam Meckel (« Brainhacking ») ne devrait pas non plus manquer. Ses diagnostics, élaborés en collaboration avec Lea Steinacker, tentent de prendre en compte de manière égale les risques et les opportunités.

10. Traudl Bünger :

Un silence de fer. La tentative d’assassinat de mon père. Une histoire de famille allemande. Kiepenheuer & Witsch, 376 pages, 24 euros

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Cette recherche est la découverte de la saison, car l’auteur Traudl Bünger relie des sujets apparemment sans rapport (le Tyrol du Sud et la Stasi). L’histoire de son père radical de droite, qui a participé à des attentats à la bombe en Italie, contient également un chapitre inédit de l’histoire germano-allemande contemporaine après 1945.

La recommandation supplémentaire

En plus des dix conseils du jury, une recommandation supplémentaire vient chaque mois d’un invité. Cette fois à partir de Helwig Schmidt-Glintzer (Sinologue, directeur du China Center Tübingen). Il recommande :

Luo Guanzhong, Shi Naian : Tradition complète des rives des rivières. Traduit par Rainald Simon. Insel Verlag, 1879 pages, 98 euros

« Cet ouvrage au format biblique, présenté pour la première fois entièrement en allemand, se présente sous la forme d’un roman épisodique. Cependant, s’inscrivant dans la longue tradition chinoise des pièces héroïques, il peut être lu comme un manuel de lutte contre la corruption et l’arbitraire. L’alliance d’une armée rebelle et son combat sont dirigés contre les revendications dominantes, qui s’expriment initialement par une épidémie, et contre les représentants du pouvoir d’État.

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Enfin, le gouvernement fédéral – une liste des 738 personnes figurant aux pages 1816 à 1874 – est intégré dans l’armée de l’État après une amnistie générale et, dans le dernier tiers du texte, s’attaque aux ennemis intérieurs et extérieurs du pays. État.

Ce matériel, encore populaire en Chine à ce jour, ouvre un aperçu des côtés sombres de l’État et de la société, montre comment des groupes marginaux naissent et dévoile les mécanismes de l’équilibre émotionnel politico-social et en même temps les capacités d’intégration de la Chine. dont l’ampleur n’est pas encore claire, ils continuent d’avoir un impact dans le présent. » (Helwig Schmidt-Glintzer)

Le jury des livres non-fictionnels du mois

Tobias Becker, « Spiegel » ; Eike Gebhardt, Berlin; Knud von Harbou, journaliste, Feldafing ; Professeur Jochen Hörisch, Université de Mannheim ; Günter Kaindlstorfer, Vienne ; Otto Kallscheuer, Sassari (Italie) ; Petra Kammann, « Feuilleton Francfort » ; Jörg-Dieter Kogel, Brême ; Wilhelm Krull, Le Nouvel Institut, Hambourg ; Marianna Lieder, critique indépendante, Berlin ; Lukas Meyer-Blankenburg, SWR 2 Wissen ; Professeur Herfried Münkler, Université Humboldt ; Gerlinde Pölsler, « Falter » ; Marc Reichwein, WELT; Thomas Ribi, « NZZ » ; Sandra Richter, Archives littéraires allemandes de Marbach ; Wolfgang Ritschl, ORF ; Florian Rötzer, « Krass & Konkret » ; Norbert Seitz, Berlin ; Anne-Catherine Simon, « Die Presse », Vienne ; Prof. Philipp Theisohn, Université de Zurich ; Andreas Wang, Berlin ; Harro Zimmermann, Brême ; Stefan Doute, Suisse