2024-05-09 15:34:15
dans le roman David Copperfield, l’écrivain Charles Dickens nous raconte cette expérience commune aux humains où ce que nous vivons semble avoir déjà été vécu auparavant, dans un temps passé, comme si nous nous souvenions du présent lui-même. C’est ce qu’on appelle déjà vuce que nous avons déjà vu, un type de paramnésie que Freud, toujours conscient des mystères de nos instincts, a défini comme le souvenir d’un fantasme inconscient accompagné d’un désir d’améliorer la situation actuelle.
La science, déterminée à faire la lumière sur les arcanes, nous parle d’interactions neuronales qui ralentissent dans le lobe temporal, et c’est pourquoi il nous semble que nous nous souvenons du présent, alors qu’en réalité ce qui nous arrive, c’est que nous confondez-le avec le passé présent. Selon des études scientifiques, il existe trois types de déjà vu. D’un côté nous avons du déjà vécu où nous percevons tout en détail, comme avant. Par contre nous avons le déjà sentice qui a déjà été ressenti et, enfin, nous avons le déjà visitéc’est ce qui a déjà été visité.
Maintenant que Paul Auster est décédé, nous allons célébrer l’auteur de Brooklyn en rappelant que chacun de ses romans, chacune de ses histoires, est un déjà vu de tous les précédents, et celui-ci peut être étendu au premier d’entre eux, qui est Ville de cristal et cela prédit ses travaux futurs. Parce que l’auteur de Brooklyn a manipulé le temps physique et l’a remué jusqu’à nous tromper dans le jeu littéraire.
Le scientifique qui se rapproche le plus d’une explication de déjà vu arrosé par la magie de la littérature est Michio Kaku. Selon le physicien théoricien américain, il pourrait s’agir du souvenir d’un moment où nos vibrations atteignent une fréquence qui nous emmène dans une autre dimension. Pour argumenter cela, Michio Kaku affirme que nous sommes des ondes qui vibrent puis se séparent au fil du temps, c’est-à-dire qu’elles ne vibrent plus à l’unisson. De cette façon, un déjà vu C’est un fragment de notre mémoire qui nous amène à reconstituer des événements avec lesquels nous avons perdu tout rapport, puisque nous ne vibrons plus en même temps qu’eux.
Une explication austérienne, sans aucun doute, et qui nous amène à Brooklyn où, après la mort de son père, en 1979, Paul Auster a cessé de vivre dans le présent et bien qu’il se savait dans le présent, « il a eu la sensation de contempler il venait du futur, et ce présent-passé lui paraissait si ancien que même les horreurs quotidiennes qui, dans un autre instant, l’auraient rempli de fureur, lui semblaient lointaines, comme si la voix de la radio lisait la chronique d’un être perdu. civilisation.
Cette nostalgie du présent nourrit le corpus littéraire d’une œuvre où ce que vit Paul Auster donne la sensation que nous l’avons déjà vécu bien avant, dans un monde parallèle avec lequel nous avons déjà perdu le lien, mais cela, grâce à la lecture de l’œuvre d’Auster romans, on se reconnecte.
La hache de pierre C’est une section où Montero Glezavec un désir de prose, exerce son siège particulier sur la réalité scientifique pour démontrer que la science et l’art sont des formes complémentaires de connaissance.
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