Les transferts de détenus sont bloqués par un mouvement de surveillants à la maison d’arrêt de Nîmes après l’attaque mortelle d’un fourgon cellulaire hier dans l’Eure.
Un mouvement de blocage a la maison d’arrêt de Nîmes est actuellement en cours et empêche les transferts de détenus vers les tribunaux de la région et notamment le palais de justice de Nîmes. Le mouvement des syndicats de surveillants pénitentiaires s’inscrit dans le meurtre de deux agents pénitentiaires qui est survenu hier dans l’Eure lors d’une attaque d’un fourgon cellulaire par des malfaiteurs pour faire évader un détenu. À Nîmes, l’intersyndicale des surveillants déplore le manque de moyens matériels et une insuffisance des moyens humains. Les syndicats de magistrats ont apporté leur soutien à la profession de surveillants et la conférence des procureurs de la République. Ce mercredi matin, l’un des représentants du syndicat Ufap réclamait des effectifs supplémentaires pour les transferts de certains détenus. Il indiquait que les conditions de sécurité n’étaient parfois pas réunies quand seulement deux agents pénitentiaires escortent un détenu. Il réclamait aussi un renforcement des équipements de sécurité (armes et gilets pare-balles) et des véhicules. “Certains devraient être blindés”, note-t-il en cas de transferts de détenus dangereux. Le représentant syndical demandait par ailleurs une augmentation des visioconférences pour diminuer ou sécuriser certaines audiences et éviter les extractions des maisons d’arrêt vers les tribunaux.
2024-05-15 10:08:00
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