2024-05-18 15:55:18
par Andrea Costanzo –
Ces dernières semaines, le Conseil présidentiel de colonisation, créé sous l’égide de la Caricom, a pris ses fonctions à Port-au-Prince, la capitale d’Haïti, en raison des violences qui se déroulent dans ce pays des Caraïbes par des bandes criminelles, certaines même associées à la période de la dictature des Duvalier et des différents régimes militaires, qui ont conduit le pays au chaos et à la démission du premier ministre par intérim, Ariel Henry.
La composition du conseil, composé de certains partis de gauche comme l’OPL et Fanmi Lavalas, respectivement partis des anciens présidents René Préval et Jean Bertrand Aristide, a surpris les analystes internationaux. Mais en fait également partie le parti nationaliste de gauche Plateforme Pitit Desalin, qui s’inspire de l’anti-impérialisme et de la révolution anticolonialiste de 1804 qui a donné l’indépendance à Haïti, le premier pays d’Amérique latine et des Caraïbes. Le chef de ce parti, Moise (seul homonyme de l’ancien président Juvénal Moise), était initialement opposé à une éventuelle participation à la présidence collégiale, résultat, selon lui, des plans des États-Unis et de la Caricom, mais ensuite au Finalement, il a accepté de participer à la présidence grâce à une suggestion d’un « grand pays » non précisé. Certains analystes géopolitiques indiquent que le choix de Moise a été dicté par la Russie. Une fois de plus, les nouveaux acteurs géopolitiques jouent un rôle décisif, même sur des théâtres qui, jusqu’à récemment, étaient considérés comme sans importance, comme Haïti, traditionnellement fief des États-Unis. On verra si cette présidence collégiale rétablira d’abord l’ordre public en Haïti, mais surtout si elle pourra aussi représenter un tournant politique dans le pays, voire un éventuel virage à gauche, comme cela s’est également produit en Haïti. d’autres parties de la région au cours des dernières années.
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