L’incendie qui s’est déclaré dans une enceinte de la salle populaire, avant le début du match (les pompiers ont dû intervenir), a fait office de prémonition. Ce qui a suivi a été un match qui est devenu de plus en plus chaud et qui s’est terminé très chaud, brûlant, avec des frictions, des tumultes entre les joueurs et des protestations de colère auprès d’Ariel Penel, l’arbitre. Après ces étincelles, la flamme la plus importante s’est allumée, celle du seul but du match. Ignacio Pussetto l’a allumé, de la manière la plus agréable : à la fin. A 57 ans ! Quelques minutes après le début de la seconde période, l’attaquant s’est chargé du penalty et l’a placé à côté d’un poteau pour offrir à Huracán une victoire déchirante et l’élever au sommet du classement.
Ce tir de Nacho a représenté un choc important pour le Globo, qui a surmonté avec beaucoup de courage l’expulsion d’Alarcón à la veille de la fermeture du PT. C’est aussi un soulagement personnel qu’a connu Pussetto, qui s’est vu refuser un but (via VAR) en raison d’un hors-jeu d’un coéquipier (Mazzantti) qui est intervenu dans le jeu. Huracán a compris que parfois, moins c’est plus. Et de cette adversité, il a su grandir. Avec 10, il a mieux joué. Ils ont eu une rébellion, ils ont cessé d’être cette équipe qui était surpassée dans le PT, quand ils ont eu besoin du formidable arrêt de Carrizo sur la ligne après une mauvaise passe en retrait d’Alarcón. Il y a eu l’action la plus dangereuse du Glory, qui a été plus incisive mais sans être aussi claire dans les derniers mètres.
Huracán a mieux joué avec 10 qu’avec 11 contre l’Instituto
Les supporters commençaient à s’impatienter face à la passivité de leur équipe, qui ne parvenait pas à enchaîner les passes et laissait Pussetto isolé, manquant de ravitaillement. L’équipe locale n’a pas non plus gagné les duels individuels. Pour aggraver les choses, il s’est retrouvé avec un joueur de moins. Il semblait que des nuages sombres approchaient du Parque Patricios, mais non. En infériorité numérique, Huracán a joué comme quelqu’un qui se libère de la pression. Il l’a transmis au rival. Et cette responsabilité de l’homme pesait davantage sur l’Institut. Les cris de Dabove n’étaient pas capricieux, demandant à ses subordonnés de réagir…
La qualité de Pussetto pour tirer un penalty
Ce n’était pas un match divertissant. En fait, il n’y avait pas plus de trois situations de but claires. Mais elle a été combattue, avec de nombreuses sources de tensions. Dans ce contexte, Pussetto avait la froideur qu’il fallait pour donner un coup de pied dans un nid d’abeille chaud. Et un triomphe pour Globo, qui a atteint huit matches de suite sans tomber sur son terrain.
Le cri d’agonie de Pussetto
Ouragan –
Le but de Pussetto pour la victoire déchirante d’Huracán
Le but refusé de Pussetto
Ouragan –
Le VAR a annulé le but d’Huracán
Le rouge au volant de l’Huracán
Ouragan –
L’expulsion d’Alarcón à Huracán
Le premier avertissement controversé à Alarcón
Ouragan –
Le premier carton jaune d’Alarcón
Un centre à Huracán qui valait un but
Ouragan –
Superbe arrêt de Carrizo sur la ligne
L’incendie inhabituel d’un orateur dans le Duco
Ouragan –