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les médecins et les infirmières craignent l’utilisation des fonds du Fonds National de Santé”

by Nouvelles
les médecins et les infirmières craignent l’utilisation des fonds du Fonds National de Santé”

2024-05-28 10:22:35

Pour réduire les listes d’attente, des investissements supplémentaires sont nécessaires sans engager les ressources de plus en plus limitées du Fonds national de santé déjà allouées à d’autres postes. Sans trop mâcher leurs mots, les médecins et infirmiers craignent que le nouveau décret sur les listes d’attente qui arrive en Conseil des ministres le 3 juin ne se transforme en une véritable moquerie pour le monde de la santé aux prises avec des financements qui ne suffisent jamais. Le premier projet de décret ne laisse pas le personnel soignant tranquille : la couverture n’a pas encore été clarifiée avec le ministère de l’Économie même si de nombreuses mesures sont déjà prévues pour couvrir la caisse de santé. Exactement ce que les médecins et les infirmières ne veulent pas.

La question de la couverture et de l’utilisation du fonds de santé existant

Celle sur les listes d’attente est en outre une mesure très sensible – aujourd’hui environ 3 millions d’Italiens abandonnent leur traitement en raison de listes d’attente – que le Gouvernement, dirigé par le Premier Ministre Giorgia Meloni, tentera de jouer son rôle dans les derniers jours de la campagne électorale. Cependant, le projet de décret n’est pas encore achevé : en effet, l’article 25, celui relatif à la couverture financière, reste à rédiger. Un détail non négligeable sur lequel les discussions avec le ministère de l’Économie se poursuivent depuis des jours. Parmi les mesures pour lesquelles il faudra trouver une couverture, il y a, par exemple, celle sur l’exonération fiscale de 15% des heures supplémentaires, ce qui se traduit par une baisse des recettes fiscales. Cependant, il est déjà clair que diverses mesures seront financées par le budget. Fonds National de Santé et donc dans le périmètre des ressources déjà allouées au Service de Santé : en pratique, il existe un risque de lancer le plan sur des listes d’attente sans trop de fonds frais. C’est le cas, par exemple, de la nouvelle augmentation (après celle déjà prévue dans le dernier budget) du plafonds de dépenses pour le recours au secteur privé, qui continue de croître pour atteindre une valeur qui devrait avoisiner les 450 millions. Il s’agit d’un point crucial du décret car – précisément pour éviter que les files d’attente ne s’allongent – il est prévu que les autorités sanitaires locales assureront au moins 90 % des visites et des tests dans les délais et pour ce faire, elles pourront faire plus recours à des « prestataires privés agréés » vers lesquels les patients seront envoyés via les Coupes.

L’alarme des syndicats de médecins et d’infirmières

Pour le syndicat des médecins hospitaliers Anaao Assomed «Le principal problème» est précisément que dans le projet «la couverture financière n’est pas indiquée. Nous espérons et demandons que les fonds ne soient pas prélevés sur le Fonds National de Santé – espère le secrétaire Pierino Di Silverio – parce que le “chaudron” est toujours le même et que, sans investissements supplémentaires, nous ne ferons qu’utiliser les sommes déjà prévues et destinées à autre chose”. Il faut donc “des investissements extérieurs à la caisse maladie, spécifiquement destinés aux listes d’attente”. La présidente du syndicat des infirmières Nursing Up est également critique : Antonio De Palma, pour lesquels il n’existe actuellement aucune couverture financière permettant de mettre en œuvre la réduction des listes d’attente. L’engagement du ministre Schillaci “est indéniable”, souligne De Palma, mais “nous ne voudrions pas qu’il s’agisse d’une simple stratégie politique de plus, à quelques jours du vote européen”. Selon De Palma, pour réduire les listes d’attente, il est nécessaire «d’embaucher de nouveaux professionnels et surtout de garantir des augmentations de salaire et des incitations au personnel pour augmenter la charge de travail et rationaliser le temps requis pour un examen ou une intervention». En outre, “il faudrait supprimer le plafond des dépenses pour le recrutement de médecins et d’infirmières”.

Le recours accru aux soins de santé privés est à l’honneur

Selon la secrétaire Anaao, il y a des aspects “positifs” mais aussi des “côtés sombres” dans le projet de décret. Les « points positifs » sont l’exonération fiscale de 15% des prestations complémentaires des médecins et le dépassement de leur plafond, ainsi que la réduction du plafond des dépenses pour l’embauche de personnel. Alors que l’augmentation des dépenses pour les particuliers suscite des doutes: «Cela nous apparaît comme une sorte de feu vert pour les soins de santé privés» – souligne Di Silverio – Enfin, «le fait est que nous continuons à agir sur les effets et non sur les cause: éliminer les listes d’attente ne suffit pas pour faire travailler davantage les médecins ou s’ouvrir au secteur privé mais il faut modifier structurellement le système à partir d’une réelle promotion du corps médical en le rendant plus attractif”, ajoute-t-il. Pour Rita LongobardiSelon le secrétaire général de l’Uil-Fpl, le décret «fait du système national de santé le premier client du marché privé agréé. Il n’est pas nécessaire de recourir à des solutions ponctuelles, à l’approche des élections européennes – affirme-t-il – mais plutôt à des interventions structurelles à travers l’embauche de nouveaux professionnels et le renouvellement des conventions collectives nationales expirées, avec des ressources adéquates pour le développement du personnel”.

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