Révèle : l’ambassade de Suède au Congo-Kinshasa est la cible d’espionnage

Révèle : l’ambassade de Suède au Congo-Kinshasa est la cible d’espionnage

Été 2021 a révélé le réseau de journalistes Forbidden raconte un scandale d’écoutes téléphoniques lorsque les secrets internes de la société de surveillance israélienne NSO ont été divulgués.

Des militants, des journalistes et des hommes politiques étaient surveillés via Pegasus, un programme espion qui permet aux services de renseignement du gouvernement d’infiltrer les téléphones portables à distance et subrepticement.

Maintenant peut le réseau révèle plus de cibles pour l’espionnage, cette fois au Rwanda. Il s’agit des ministres de leur propre gouvernement, des chefs d’entreprise et des partis d’opposition.

Mais aussi : l’ambassade de Suède au Congo-Kinshasa.

“Communication sensible”

En avril 2018, un numéro de téléphone appartenant au ministère suédois des Affaires étrangères a été ajouté à la liste des cibles du Rwanda. SVT n’a pas pu examiner le téléphone, mais a posé des questions à la Säpo sur le numéro de téléphone en question.

Karl Melin est responsable de la presse à la Säpo et est responsable de la protection de l’ambassade. Il ne souhaite pas faire de commentaire mais affirme que l’affaire fera l’objet d’une enquête plus approfondie.

Un employé de longue date de l’autorité, qui s’exprime contre la promesse d’anonymat, déclare :

– C’est extrêmement grave. Il s’agit d’une puissance étrangère qui voulait intercepter des communications sensibles. Dans le passé, nous avons vu comment le régime rwandais s’est livré à un vaste espionnage des réfugiés pour cartographier ses opposants politiques et ce type de logiciel d’écoute a évidemment joué un rôle important dans ce processus.

Avait un contrat

Le régime rwandais nie avoir utilisé Pegasus. Mais plusieurs sources du renseignement israélien confirment à Forbidden Stories que le pays avait un contrat avec NSO jusqu’en 2021.

Plusieurs téléphones figurant sur la liste des cibles au Rwanda ont fait l’objet d’une enquête et ont été confirmés comme étant infectés.

Dans un e-mail, NSO Group, qui vend Pegasus, écrit que la technologie est « vendue uniquement à des agences de renseignement et d’application de la loi approuvées » pour être utilisée dans « la prévention des crimes et des attaques terroristes ». Ils ajoutent que l’entreprise n’a plus de clients actifs au Rwanda depuis 2021.

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