Étude sur la solitude : ceux qui s’en soucient sont plus seuls

Étude sur la solitude : ceux qui s’en soucient sont plus seuls

2024-05-30 17:57:00

Les femmes, les migrants et les jeunes sont plus susceptibles de se sentir seuls. C’est ce qui ressort du nouveau « Baromètre de la Solitude ».

La solitude n’est pas une question d’âge Photo: Werner Lerooy/imago

BERLIN taz | La ministre fédérale de la Famille, Lisa Paus (Verts), veut sortir « la solitude de la zone taboue ». C’est ce qu’elle a déclaré lors de la présentation du « Baromètre de la solitude » jeudi à Berlin. Selon l’OMS, la solitude affecte la santé psychologique et mentale des personnes touchées ; selon l’OMS, ils sont similaires ; nocif pour la santé comme fumer.

Le baromètre est basé sur l’étude à long terme du Panel socio-économique, qui interroge les citoyens sur la solitude depuis 1992. Les données du rapport datent de 2021, de nouveaux chiffres seront collectés en 2025.

Plus de dix pour cent des participants ont déclaré se sentir souvent seuls. Cela correspond à près de huit millions de personnes en Allemagne, explique Benjamin Landes, responsable du projet Loneliness Competence Network lors de la conférence de presse. Certains groupes sociaux sont particulièrement vulnérables, comme les femmes et surtout les parents isolés. Le rapport parle donc d’un « écart de solitude entre les sexes ». Les proches aidants, les chômeurs et les migrants sont également touchés de manière disproportionnée. Le travail de soins, la pauvreté et les expériences de migration augmentent le risque de se sentir seul. Le fait que les gens soient de plus en plus touchés par la discrimination peut exacerber leur marginalisation, explique Paus.

Les personnes âgées et les jeunes constituent le groupe le plus vulnérable. Les personnes de plus de 75 ans étaient les plus susceptibles de déclarer avoir été seules au cours des 30 dernières années. Les jeunes, en revanche, n’ont été que plus durement touchés depuis la pandémie. Paus souligne qu’un « Long Covid social » doit être évité à tout prix. “La solitude n’est pas une question d’âge”, a déclaré le ministre.

L’effet Corona est clairement perceptible

Au début de la pandémie du coronavirus en 2020, près d’un tiers des 18-29 ans déclaraient se sentir seuls. C’était la première fois qu’ils étaient les plus touchés par rapport à toutes les autres tranches d’âge. Depuis, les chiffres ont encore baissé, mais restent presque deux fois plus élevés qu’avant la pandémie.

La pandémie a été un tournant en termes de solitude, et pas seulement pour les jeunes. Avant 2020, les valeurs étaient en baisse constante, mais la pandémie a interrompu ce processus. Il est désormais important d’observer si cet effet devient chronique, précise Landes.

Paus s’inquiète du fait que les personnes seules ont moins confiance dans les institutions politiques et sont moins susceptibles de voter. “La solitude nuit à l’ensemble de notre population”, déclare Paus. Selon Landes, cela met également à rude épreuve la cohésion démocratique.

Pour contrecarrer cela, Paus souhaite rencontrer les gens là où ils se trouvent : « Les personnes seules se retirent, c’est pourquoi il est important que ce que nous faisons soit aussi bas que possible et sans tabous, en plus de la stratégie publiée contre la solitude. » en décembre, qui contient 111 mesures, le Ministre de la Famille organise du 17 au 23 juin une semaine d’action « Ensemble hors de la solitude », qui s’est déroulée en 2023. Le chef de projet Landes décrit également le sport et la culture comme des solutions.

Le baromètre de la solitude sera désormais publié régulièrement. Une enquête permanente est importante pour résoudre le problème, a déclaré Landes.



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