Tant de nouveaux restaurants branchés à Montréal, si peu de temps

2024-05-30 20:39:19

Liens du fil d’Ariane

Le critique gastronomique du Ottawa Citizen a pris la route et a été enchanté par quelques nouveaux restaurants élégants à Montréal qui n’ont pas fait sauter la banque.

Publié le 30 mai 2024 • Dernière mise à jour il y a 34 minutes • 4 minutes de lecture

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Chef Andersen Lee au restaurant Oncle Lee à Montréal le jeudi 18 avril 2024. Photo de John Mahoney /Montreal Gazette

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Quelque temps après son passage comme plongeur dans une pizzeria de Saint-Henri et avant de cuisiner dans les meilleures cuisines de restaurants sur trois continents, Andersen Lee avait des étoiles, notamment des étoiles Michelin, dans les yeux.

«J’étais jeune et un peu idiot», dit Lee, qui a maintenant 25 ans.

Le chef Andersen Lee en cuisine au restaurant Oncle Lee à Montréal. Photo de John Mahoney /Gazette de Montréal

Avant la pandémie, alors que le natif de Brossard sortait à peine de l’école de cuisine, il rêvait de préparer la cuisine la plus raffinée possible, idéalement dans le genre de destinations gastronomiques qui figurent en tête de la prestigieuse liste des 50 meilleurs restaurants du monde.

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Il va sans dire que pour réaliser cette ambition, quitter Montréal serait indispensable.

«Je voulais vraiment devenir un chef trois étoiles Michelin», déclare Lee. «Je pensais que la scène gastronomique de Montréal n’était pas vraiment digne de celle de New York, de celle de San Francisco.»

Les ambitions de Lee l’ont aidé à devancer 1 200 candidats de 74 pays pour remporter la bourse des 50 meilleures bourses BBVA 2019. Lee a eu l’opportunité de faire un stage dans les restaurants réputés Odette à Singapour, Core by Clare Smyth à Londres et Quintonil à Mexico.

Mais à son retour de son globe-trotter culinaire, Lee s’est rendu compte qu’il tenait Montréal et ses restaurants pour acquis.

«Cela m’a fait réaliser que la scène gastronomique montréalaise était unique», dit Lee. «Je suis revenu à Montréal et c’était tout ce que j’avais toujours voulu.»

En janvier, Lee a ouvert son restaurant du Mile End, Oncle Lee, où il sert une cuisine d’influence chinoise raffinée mais accessible. Pensez au tartare de bœuf avec pâte de haricots chili fermentés, au spécial crabe des neiges et nouilles épicées ou encore au magret de canard aux cinq épices et confit sur une assiette destinée à un partage convivial.

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Le plateau de canard aux cinq épices du restaurant Oncle Lee à Montréal. Photo de John Mahoney /Montreal Gazette Aubergines, bacon et arachides avec sauce aigre-douce au restaurant Oncle Lee à Montréal. Photo de John Mahoney /Montreal Gazette Champignons mélangés avec beurre blanc miso avec chili croustillant et nori au restaurant Oncle Lee à Montréal. Photo de John Mahoney /Gazette de Montréal

Un vendredi soir récent, Oncle Lee était un endroit bondé et animé baigné par la lumière d’une lanterne rouge qui semblait répondre à la notion révisée de Lee d’un restaurant idéal.

«C’est plutôt comme si c’était un restaurant en bas de la rue et c’est génial», dit-il. “Vous allez être bien servi, vous allez très bien manger et vous allez très bien boire.”

La salle à manger du restaurant Oncle Lee à Montréal. Photo de John Mahoney /Gazette de Montréal

Même si le restaurant Lee’s ne vise pas les distinctions de haute cuisine, l’organisation des 50 meilleurs restaurants du monde a donné sa bénédiction à Oncle Lee, le désignant comme l’une des ouvertures de restaurants les plus en vogue au monde pour 2024.

Mais le week-end de ma visite à Montréal, j’ai essayé quatre autres restaurants, tous ouverts depuis le début de l’année, que j’ai beaucoup appréciés en compagnie d’Oncle Lee. Aucun n’était particulièrement chic ou manifestement cher, et tous nous ont laissé l’idée de revenir.

Au Ohayo Café du Plateau, j’ai dévoré un burger aux crevettes aussi impeccable qu’énorme. Aussi savoureux que soit ce déjeuner, je convoitais les exemples de cuisine japonaise « yoshoku » entre l’est et l’ouest que j’ai vu atterrir sur d’autres tables, notamment des sandwichs à la salade aux œufs, des currys et de l’agneau effiloché sur des nouilles.

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Le burger ebi (crevettes) du Café Ohayo à Montréal. ott

Ce nouveau café-restaurant du chef Hiroshi Kitano se trouve juste à côté de son restaurant jumeau, le bistro japonais Kitano Shukudo, qui, dans sa précédente incarnation sous le nom de Bistro Otto, était classé 72e sur la liste des 100 meilleurs restaurants du Canada l’année dernière.

J’ai également déjeuné au Café Miracolo, le nouveau restaurant italien sur la Main juste à côté du Schwartz’s Deli et du restaurant jumeau du Darling and Majestique.

L’ambiance ici était époustouflante et rétro, avec des fleurs, un long bar surmonté de marbre et même une rangée de statues religieuses jusqu’au plafond. Notre nourriture était également voyante et adaptée à Instagram, y compris une gigantesque côtelette de porc panée à partager.

Au premier plan, une énorme côtelette de porc milanaise au Café Miracolo à Montréal Photo de Peter Hum /POSTMEDIA

Un arrêt en fin d’après-midi au Bar Vivar, sur Duluth Avenue, juste en face d’Au Pied de Cochon, nous a donné l’impression d’être de retour dans le nord de l’Espagne.

Nous avons grignoté des croquettes de poulpe, du jambon ibérique tranché sur commande et de superbes olives, arrosées de xérès et de cidre. Le chef-propriétaire Georges Greiche, ancien élève de Joe Beef, a célébré la saison du crabe des neiges en préparant l’un des meilleurs crustacés du Québec à la manière de Donostiarra, sa chair rehaussée d’une saveur supplémentaire de crabe et farcie dans sa carapace. Une tranche du gâteau aux amandes appelé torta de Santiago était une parfaite fin de repas.

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Croquettes de poulpe, crabe à la Donostiarra, olives, sherry et cidre au Bar Vivar sur l’avenue Duluth Est à Montréal. ott

Greiche, né et élevé à Montréal et âgé de 34 ans, dit qu’il a visité l’Espagne à plusieurs reprises depuis son enfance et qu’il a développé un attachement émotionnel pour le pays et sa nourriture.

«Tous mes premiers souvenirs de ce qu’était un repas, le partager à table, essayer de nouvelles choses, étaient toujours l’Espagne», dit Greiche.

Jamon Iberico au Restaurant Bar Vivar sur l’avenue Duluth à Montréal Photo par Peter Hum /POSTMEDIA Torta de Santiago au Restaurant Bar Vivar sur l’avenue Duluth à Montréal Photo par Peter Hum /POSTMEDIA

Au Juliette Plaza, qui se trouve à côté du restaurant fabuleusement amusant et acclamé du chef-propriétaire Charles-Antoine Crête, Montreal Plaza, nous avons adoré nos petites assiettes savamment préparées mais fantaisistes.

Viennent d’abord des collations simples, voire nostalgiques : saucisses cocktail, terrine de poulet enveloppée de chou et cornets miniatures remplis de tartare, avocat, concombres marinés. Ensuite, nous avons mangé beaucoup de fruits de mer, en savourant les coquilles st-jacques enrichies de nduja, le crabe des neiges simple et sucré, les crevettes nordiques avec une mayonnaise riche en umami et les pétoncles sur du riz.

Un bol de glace au bison, niché dans une réduction de vin rouge et de l’huile d’olive, était le meilleur dessert de notre époque à Montréal.

Glace Buffalo avec réduction de vin rouge, huile d’olive et airelles au Juliette Plaza de la rue Saint-Hubert à Montréal Photo de Peter Hum /POSTMEDIA

Alors que nous souhaitions tester encore un nouveau restaurant, le restaurant du Plateau Gino’s, où les lasagnes et les negronis sont les spécialités, nous étions trop rassasiés pour rentrer dans une visite.

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À Montréal, il y a tellement de restaurants nouveaux et prometteurs, mais pour nous, visiteurs, si peu de temps. Les locaux, comme le dit maintenant Lee, sont gâtés. Et nous devons revenir.

ONCLE LEE
222, avenue Laurier, restaurantonclelee.com

CAFÉ OHAYO
145, avenue du Mont-Royal Est, instagram.com/ohayocafemtl

CAFÉ MIRACLE
3891, boulevard Saint-Laurent, instagram.com/cafe_miracolo

BAR VIVAR
533, avenue Duluth Est., instagram.com/restaurantbarvivar

PLACE JULIETTE
6220, rue St-Hubert, montrealplaza.com

L’écrivain était un invité de Tourisme Montréal, qui n’a ni lu ni approuvé cet article avant sa publication.

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