Richard Hawley, critique de In This City They Call You Love (2024)

Richard Hawley, critique de In This City They Call You Love (2024)

2024-05-31 14:33:34

Richard Hawley C’est un artiste extrêmement fiable. À tel point que, pour le meilleur ou pour le pire, il n’est pas trop audacieux aujourd’hui de spéculer sur le contenu que le Britannique sera prêt à offrir dans chaque nouvel album signé. Cet épisode suit le chemin logique des titres immédiatement précédents dans le temps tels qu’ils étaient « Prairies creuses » (Parlophone, 15) et (surtout) “Plus loin” (BMG, 19), s’accordant sur une œuvre aussi insoupçonnable que, dans la pratique, dénuée de surprises. Une circonstance qui ne doit pas nécessairement être comprise comme négative, puisque “Dans cette ville, on t’appelle amour” saura convaincre tout adepte convaincu des anciens Longpigs et ex-Pulp, après avoir présenté en guise d’approbation ses doses habituelles (et généreuses) d’élégance et de solidité compositionnelle.

Un savoir-faire mis au service de douze chansons qui choisissent d’aplanir le secret avec l’intention d’esquisser cette facette mélodique plus proche de la pop que l’auteur maîtrise également depuis des années, avec en plus des traces de crooner… et de country. Le tout sous la protection de cette cape au look classique (presque vintage) qui, sans aucun doute, continue de privilégier celle de Sheffield. Et, même si son punch est une qualité qui diminue inévitablement avec les années, peu importe quand des chansons aussi belles et familières que « Prisme en jean“, le sentiment « Fortes pluies », « Écoutez ce coup de sifflet solitaire » o “Personnes”. Un LP qui maintient également un intérêt basé sur quelques morceaux immédiats du type « Espace profond », « Avoir de l’amour » o “Deux pour ses talons”.

Il est évident que la séquence marquée par des disques comme «Finale de fin de soirée» (Barre, 02), « Lowedges » (Enregistrements XL, 03), « Le coin des Coles » (Sourdine, 05) o « La gouttière de Truelove » (Mute, 09) aurait pu marquer l’apogée de la composition de Richard Hawley et, accessoirement, une époque glorieuse, vers laquelle il pouvait se tourner à tout moment en quête d’une joie extrême. Aussi évident que cela, le musicien est toujours capable de terminer des œuvres qui sont bien plus que dignes et qui contiennent parmi leurs lignes le joyau occasionnel à ajouter aux points forts du recueil de chansons. “Dans cette ville, on t’appelle amour” Cela répond à l’objectif et se traduit par le plaisir concret des retrouvailles. Quelque chose de standardisé mais, au final, un plaisir certifié à 100%. Ce n’est pas rien, après presque un quart de siècle de carrière solitaire au pied du canyon.



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