Bourse : Attention à ne pas placer des attentes trop élevées sur la BCE !

Bourse : Attention à ne pas placer des attentes trop élevées sur la BCE !

2024-06-03 07:49:00

La première baisse des taux d’intérêt est une affaire accomplie

Enfin, l’économiste en chef de la BCE, Philip Lane, a récemment réitéré son espoir que le taux d’intérêt directeur soit réduit lors de la prochaine réunion du Conseil. Même si l’inflation dans la zone euro a de nouveau légèrement augmenté pour atteindre 2,6 pour cent. Mais : qu’est-ce qui vient ensuite ? De nouvelles réductions ? Cela ne semble pas si simple, après tout, la BCE n’agit pas en vase clos. Sans une coordination étroite avec la Réserve fédérale américaine, la BCE ne pourra pas baisser les taux d’intérêt comme elle le souhaiterait. Et il est peu probable que les taux d’intérêt baissent de si tôt aux États-Unis. Après tout, l’inflation est encore loin de l’objectif de 2 % fixé par la Fed. De nombreux acteurs du marché s’attendent même à une nouvelle hausse des taux d’intérêt aux États-Unis avant de pouvoir envisager une baisse des taux d’intérêt. Alors : veillez à ne pas placer des attentes trop élevées à l’égard de la BCE ! Et que font les marchés actuellement ? Vous écouterez avec impatience les paroles de la patronne de la BCE, Christine Lagarde, sur l’état d’esprit actuel à la Banque centrale européenne.

L’économie européenne prend de l’ampleur

Quoi qu’il en soit, les feux économiques semblent au vert, notamment en Europe. La croissance dans la zone euro continue de s’accélérer – c’est du moins ce que suggère l’indice des directeurs d’achat, un indicateur avancé très surveillé. L’indice de l’industrie et des prestataires de services affiche une croissance pour le troisième mois consécutif. Pour l’Allemagne, il a atteint son plus haut niveau depuis un an, principalement en raison d’une forte hausse inattendue de l’indice de l’industrie manufacturière. Les commandes entrantes augmentent à un rythme soutenu, ce qui se reflète également dans une augmentation constante de l’emploi. Par ailleurs, l’inflation dans le secteur des services s’est quelque peu affaiblie par rapport au mois précédent.

Entrées nettes de capitaux pour les actions européennes

Mais il y a autre chose qui plaide en faveur des actions européennes : ces dernières semaines, elles ont enregistré des entrées nettes de capitaux pour la première fois depuis le début de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Auparavant, les actions européennes étaient souvent vendues au profit d’autres régions. Selon les observations de Deutsche Bank, les investisseurs européens ont notamment réorienté leurs portefeuilles en faveur de l’Europe, tandis que les investisseurs américains ont largement maintenu leurs positions. Cependant, les Européens ont récemment retrouvé la faveur des actions nationales. De nouveaux afflux de capitaux devraient soutenir les prix au cours de l’année, tout comme les rachats d’actions par les entreprises elles-mêmes. Cette année, les rachats d’actions du STOXX 600 pourraient passer de 150 milliards d’euros à plus de 160 milliards d’euros – en 2025, ils pourraient même augmenter. atteindre 175 milliards d’euros.

Surpondération de l’Europe

Comment cela affecte-t-il les portefeuilles de notre fonds d’actions de Francfort pour fondations et de l’ETF Frankfurt UCITS – Modern Value ? Nous avons une forte pondération en Europe depuis un certain temps. Pour les ETF, ce chiffre dépasse même les 50 pour cent. Nous privilégions les valeurs telles que Roche Holding, Merck, Allianz ou encore le groupe d’assurance français SCOR. Mais ici aussi, cela ne peut pas fonctionner sans les géants américains de la technologie tels que Microsoft, Alphabet, Oracle and Co. En fin de compte, le rendement total pour les actionnaires (TSR) joue pour nous un rôle important. Ce chiffre clé comprend l’augmentation du cours de l’action, les dividendes, les rachats d’actions, la croissance et le rendement du capital réinvesti – et donc le revenu total d’un investisseur. Et celles-ci sont très prononcées dans la « Big Tech ».

Mise en garde contre un excès d’optimisme – l’assurance assure la stabilité

D’un autre côté, les investisseurs doivent se garder d’un excès d’optimisme. Même si de nombreux indices courent de record en record, les prix n’atteignent pas des sommets exorbitants. C’est pourquoi nous misons sur la stabilité de nos portefeuilles et accordons aux assureurs une forte pondération en Europe. Nous avons retenu trois valeurs : Allianz, le groupe d’assurance français SCOR, et le norvégien Storebrand. Ce sont tous des acteurs puissants sur leurs marchés et disposent donc d’un pouvoir de fixation des prix. En revanche, ils bénéficient de taux d’intérêt (encore) élevés. Et n’oubliez pas : Allianz, tout comme Storebrand et SCOR, partagent régulièrement leurs actionnaires dans les bénéfices de l’entreprise. Le rendement du dividende pour les trois se situe entre 4,5 et 5,2 pour cent. Cependant, en termes de performances, Storebrand arrive en tête avec une augmentation d’environ 24 % depuis le début de l’année.



#Bourse #Attention #pas #placer #des #attentes #trop #élevées #sur #BCE
1717415159

Facebook
Twitter
LinkedIn
Pinterest

Leave a Comment

This site uses Akismet to reduce spam. Learn how your comment data is processed.