Ryanair ne peut pas poursuivre l’autorité italienne de la concurrence pour une perquisition dans ses bureaux de Dublin

Ryanair ne peut pas poursuivre l’autorité italienne de la concurrence pour une perquisition dans ses bureaux de Dublin

Ryanair ne peut pas poursuivre l’autorité italienne de la concurrence et de la concurrence en Irlande pour une perquisition effectuée à son siège à Dublin en mars dernier, a statué la Haute Cour.

Le juge Max Barrett a rejeté le recours de la compagnie aérienne contre l’Autorità Garante Della Concorrenza e del Mercato (AGCM) italienne pour défaut de compétence des tribunaux irlandais.

Ryanair DAC et Ryanair Holdings PLC ont engagé des poursuites contre la Commission irlandaise de la concurrence et de la protection des consommateurs (CCPC) et l’AGCM suite au raid perpétré dans les bureaux de la compagnie aérienne près de l’aéroport de Dublin le 8 mars. Une trentaine d’agents, dont certains de l’AGCM, ont participé aux recherches.

Cette perquisition fait suite à une demande adressée au CCPC par l’AGCM, qui a ouvert une enquête en septembre dernier à la suite de plaintes de deux associations italiennes d’agences de voyages et d’une association de consommateurs.

Ryanair, par le biais de son système de vente de billets en ligne, empêche les agences de voyages d’acheter des billets via son site Internet, où les tarifs les plus bas sont disponibles, et les oriente plutôt vers un système de distribution mondial. Cela affecte la concurrence et constitue, selon elle, un abus de sa position dominante sur le marché.

Ryanair a nié ces allégations.

La compagnie aérienne a ensuite engagé une procédure en Irlande, affirmant notamment que le mandat de perquisition obtenu par la CCPC auprès du tribunal de district n’était pas valide.

Il a demandé à la Haute Cour d’annuler le mandat et a également demandé que les documents saisis lors de la perquisition soient, en tout ou en partie, entachés d’illégalité, inadmissibles et n’auraient pas dû être retirés d’Irlande.

Elle affirme, entre autres choses, que le juge du tribunal de district qui a délivré le mandat d’arrêt aurait dû être informé de deux décisions italiennes clés qui, selon elle, confortent sa position selon laquelle elle n’abuse pas de sa position dominante sur le marché.

Le mois dernier, l’AGCM a demandé au juge Barrett de déterminer d’abord si l’Irlande était la juridiction appropriée à son encontre dans l’affaire Ryanair.

Dans un jugement rejetant l’affaire contre l’AGCM, le juge Barrett a estimé que la procédure Ryanair était couverte par un règlement de l’UE (Refonte de Bruxelles) régissant la compétence, la reconnaissance et l’exécution des jugements en matière civile et commerciale.

Cette réglementation ne s’applique pas en matière civile et commerciale quelle que soit la nature du tribunal.

L’affaire Ryanair concernait des questions fiscales, douanières ou administratives ou la responsabilité de l’État pour des actes et omissions dans l’exercice de l’autorité de l’État, a-t-il déclaré.

Il a donc accédé à la demande de l’AGCM de rejeter la procédure dirigée contre elle pour défaut de compétence.

Mardi, le juge a également renvoyé le dossier contre le CCPC plus tard ce mois-ci pour traiter les questions préliminaires. Il a réservé une date en juillet pour l’audition de l’affaire dans son intégralité.

Martin Hayden SC, de Ryanair, a déclaré que son client avait également engagé une procédure en Italie qui n’a rien à voir avec le mandat de perquisition.

2024-06-04 19:23:07
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