Les nanoparticules offrent un progrès vers un vaccin contre le VIH : nouvelle étude

Les nanoparticules offrent un progrès vers un vaccin contre le VIH : nouvelle étude

Les chercheurs ont créé un nanovaccin capable de produire des cellules B qui créent des anticorps capables de neutraliser le virus VIH.

Le développement d’un vaccin contre le VIH échappe aux chercheurs depuis des décennies, car le virus sait se déguiser pour échapper à notre système immunitaire. Cela signifie que cette avancée constitue une « étape progressive et encourageante dans le développement d’un vaccin préventif contre le VIH », affirment les chercheurs, écrivant dans Immunologie naturelle.

Cette avancée constitue une « étape progressive et encourageante dans le développement d’un vaccin préventif contre le VIH », affirment les chercheurs.

Le vaccin a stimulé le système immunitaire des souris et des singes macaques rhésus pour produire une cellule immunitaire, appelée cellule B, chargée de fabriquer des anticorps spécifiques à la menace à laquelle le système immunitaire est confronté.

Dans cette étude, ils ont fabriqué des cellules B capables de produire des anticorps largement neutralisants contre le VIH. Cette découverte est importante car la diversité génétique et l’évolution rapide du VIH rendent difficile son ciblage par un vaccin. Cependant, ces anticorps largement neutralisants se lient à des parties du virus qui restent constantes, même lorsqu’il mute.

Les chercheurs ont conçu des immunogènes (molécules qui déclenchent le système immunitaire) sur des nanoparticules qui stimulent la production d’anticorps appelés 10E8 – ceux-ci sont importants car ils neutralisent un très large éventail de variantes du VIH. L’anticorps 10E8 se lie à une autre protéine appelée gp41 – en fait une clé située à la surface du VIH qui lui permet de pénétrer dans les cellules immunitaires humaines.

Détruire cette clé serait une immense victoire car cela empêcherait le virus d’infecter nos cellules. Cibler cette protéine clé a été difficile, car elle est repliée dans une crevasse à la surface du VIH – les vaccins essayant de la cibler se sont révélés incapables d’utiliser des immunogènes ayant la structure physique appropriée pour se lier à la gp41.

Les chercheurs de cette étude ont fabriqué des immunogènes sur des nanoparticules qui imitent l’apparence d’une partie spécifique de la gp41. Les animaux vaccinés ont montré des réponses immunitaires suggérant qu’ils pourraient produire des anticorps pour atteindre la région gp41 cachée. Ils ont observé des réponses similaires lorsqu’ils ont utilisé des nanoparticules codées par ARNm chez la souris.

Fondamentalement, la même équipe a analysé des échantillons de sang de personnes non séropositives et a découvert que ces cellules B précurseurs spécifiques étaient présentes naturellement et que les immunogènes utilisés dans les études sur les animaux pouvaient se lier aux cellules B humaines présentant des caractéristiques de type 10E8. Cela signifie que les résultats du vaccin provenant de souris et de macaques “ont le potentiel d’être transposés chez l’homme”, affirment les chercheurs.

2024-06-05 18:44:51
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