Forum économique suisse: les startups suisses échouent souvent à cause de l’argent – Actualités

Forum économique suisse: les startups suisses échouent souvent à cause de l’argent – Actualités

2024-06-08 08:34:30

Lorsque les jeunes entreprises suisses souhaitent se développer, elles ne disposent souvent pas de l’argent nécessaire. Une nouvelle fondation a des objectifs ambitieux.

Florian Gutzwiller peut être fier : sa startup Voliro, qui développe des drones pour travailler en hauteur, a remporté le prix SEF au Forum économique suisse. Un moment de réussite qui ne cache cependant pas les difficultés que rencontre la jeune entreprise prometteuse dans la recherche de capitaux en Suisse.

“Je pense que c’est difficile partout”, estime Gutzwiller. Mais: «La Suisse est par nature averse au risque et cela vaut certainement aussi pour le paysage des investisseurs.» Voliro a récemment connu du succès à l’étranger : un investisseur allemand a investi dix millions de francs.

35 pour cent d’argent en moins que l’année dernière

En Suisse, le rêve d’une startup à succès échoue non pas nécessairement à cause de la qualité des idées, mais bien trop souvent à cause de l’argent. Après une forte croissance des investissements dans les startups suisses ces dernières années, les chiffres du Swiss Venture Capital Report montrent qu’il sera devenu nettement plus difficile pour les startups suisses de lever des fonds en 2023.

Cela est dû à l’incertitude économique générale, qui a également entraîné une diminution des fonds destinés aux startups dans d’autres pays. Les investissements dans les jeunes entreprises de ce pays se sont effondrés de 35 pour cent en 2023 par rapport à l’année précédente. Selon les auteurs du rapport, il n’y a pas non plus de signe de reprise pour l’année en cours.

En Suisse, les startups qui débutent peuvent encore obtenir de l’argent assez facilement, explique Raphael Tobler, président de l’Association suisse des startups – mais les problèmes surviennent plus tard.

«Dès qu’il faut un peu plus d’argent, cinq, dix ou 20, 30 millions, ce qui est nécessaire dans certaines branches, alors cela devient extrêmement difficile en Suisse. Ensuite, on part à l’étranger, en Angleterre, en Amérique, et les startups quittent souvent la Suisse», explique Tobler.

Pour contrer cela, Swisscom et UBS ont fondé la fondation « Deep Tech Nation Switzerland ». Il vise à améliorer les conditions-cadres pour les startups et les investisseurs et à mobiliser 50 milliards de francs pour les startups de haute technologie au cours des dix prochaines années.

Ce montant correspondrait à presque le double des investissements dans les startups suisses par rapport à l’année dernière. La scène des startups salue l’initiative – malgré des objectifs apparemment ambitieux. «C’est un chiffre énorme. Même si vous n’en gérez que la moitié, vous avez fait beaucoup pour l’écosystème », déclare Raphael Tobler.

Le prochain cycle de financement est d’environ 20 à 30 millions. Les grands investisseurs étrangers ont généralement la priorité et prennent des décisions plus rapidement.

Florian Gutzwiller de Voliro réfléchit déjà au prochain tour de table. Il reste prudent quant aux chances de trouver quelque chose en Suisse. «Nous chercherons toujours en Suisse», déclare le jeune entrepreneur. « Mais les prochains tours de table se situeront autour de 20 à 30 millions. Les grands investisseurs étrangers ont généralement la priorité et prennent des décisions plus rapidement.»



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