2024-05-28 21:06:45
La consolidation des finances publiques devrait se concentrer jusqu’à la seconde moitié de la période électorale, ce qui présente un risque pour sa mise en œuvre.
28 mai 2024
Selon le Conseil pour la Responsabilité Budgétaire, le déficit de l’administration publique atteindra 5,7% du PIB en 2024, ce qui représente une augmentation de 0,8 point de pourcentage par rapport à l’année dernière. Dans la situation actuelle des finances publiques, les déficits attendus ne diminueraient pas même au cours de la prochaine période. Au moins jusqu’en 2028, on peut s’attendre à ce que le solde négatif des finances publiques ne descende pas en dessous de 5,6 % du PIB, à moins que le gouvernement et le Parlement ne prennent des mesures supplémentaires.
Cela découle du rapport d’évaluation Perspectives budgétaires à moyen terme, 2024 à 2028qui a été publié aujourd’hui par RRZ.
Le rapport indique qu’avec de tels résultats de gestion, il y aurait une augmentation dynamique de la dette brute de l’administration publique jusqu’au niveau de 70,5% du PIB d’ici 2028, contre 56% du PIB atteint à la fin de l’année dernière.
Le rapport RRZ évalue également les objectifs actuels du gouvernement à moyen terme, tels que publiés dans Programmes de stabilité de la République slovaque pour les années 2024 à 2027. Le gouvernement y prévoit un déficit de 6% du PIB cette année et par la suite une consolidation annuelle au niveau de 1% du PIB jusqu’au niveau de 3% du PIB en 2027. Cette trajectoire s’appuie déjà sur la nouvelle règle du la limite des dépenses publiques. Cependant, selon le RRZ, il n’y a pas de mesures précises par rapport aux objectifs déclarés par le gouvernement, pour les années 2025 à 2027, d’un montant de 1,6 milliard. EUR jusqu’à 4,0 milliards euros (1,2% du PIB à 2,6% du PIB).
Le RRZ souligne que la nouvelle règle de limitation des dépenses publiques ne nécessite plus aucune consolidation pour l’année 2024, donc atteindre l’objectif du gouvernement est possible même avec la détérioration actuelle de la viabilité à long terme des finances publiques. L’expiration de l’aide énergétique elle-même contribuera largement à atteindre l’objectif en 2025. La consolidation réelle se concentre donc principalement sur les années 2026 et 2027, ce qui présente également un risque pour sa mise en œuvre du point de vue du cycle politique.
Les nouvelles règles ne garantissent pas non plus que le ralentissement de la croissance des dépenses se traduise pleinement par un redressement permanent des finances publiques, car elles ne font pas suffisamment de distinction entre les mesures permanentes et temporaires (par exemple, réduction des cotisations au 2e pilier, suppression des subventions à l’énergie). aide ou augmentation temporaire des impôts).
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