L’Organisation internationale pour les migrations des Nations Unies a annoncé mardi que le bilan du naufrage d’un bateau de migrants au large des côtes du Yémen s’est alourdi à 49 personnes, tandis que 140 personnes sont toujours portées disparues.
L’organisation a indiqué, dans un communiqué publié sur la plateforme « X », qu’au moins 49 migrants ont été tués, tandis que 140 autres sont toujours portés disparus après qu’un bateau transportant 260 migrants a chaviré lundi près de la pointe d’Al-Gharif dans le gouvernorat de Shabwa, à l’ouest du Yémen.
Elle a expliqué que parmi ceux qui ont perdu la vie dans cette douloureuse tragédie figurent 31 femmes et 6 enfants.
Le communiqué cite des survivants affirmant que le bateau transportait à son bord 115 citoyens somaliens et 145 Éthiopiens et qu’il avait quitté la ville somalienne de Bosaso dimanche matin, sans plus de détails.
Un précédent bilan annoncé par l’organisation pour cet incident indiquait que 39 migrants avaient été tués et 150 autres portés disparus.
Le Yémen est une destination de transit pour les migrants en provenance des pays de la Corne de l’Afrique, notamment d’Éthiopie et de Somalie. La plupart d’entre eux ont pour objectif de s’installer dans les pays du Golfe.
Un récent rapport des Nations Unies prévoyait que le Yémen accueillerait plus de 44 000 réfugiés somaliens au cours de l’année en cours.
Selon les Nations Unies, 97 000 migrants sont arrivés au Yémen en provenance de la Corne de l’Afrique l’année dernière.
L’Organisation internationale pour les migrations affirme que malgré le conflit qui dure depuis une décennie au Yémen et les récentes tensions dans la mer Rouge, ce pays connaît toujours une augmentation significative du flux de migrants irréguliers d’Afrique vers le Yémen au cours de l’année en cours.