Les dirigeants de 90 pays et organisations participent au sommet suisse

Des dizaines de dirigeants mondiaux ont participé, avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, hier en Suisse, au premier sommet sur la paix en Ukraine, auquel Moscou n’était pas invité, alors que la guerre la plus sanglante en Europe depuis la Seconde Guerre mondiale se poursuit depuis plus de deux ans. Le président russe Vladimir Poutine a exigé vendredi la capitulation de… Kiev s’il veut finalement négocier, estimant que la réunion n’est “qu’une astuce pour détourner l’attention de tout le monde”.

La Suisse affirme que le sommet vise à jeter les premières bases d’un chemin de paix qui inclura à terme Moscou. Mais Poutine a déclaré vendredi que la réunion n’était « qu’une astuce pour distraire tout le monde ».

Poutine a déclaré que la Russie, dont l’invasion de l’Ukraine est en cours depuis février 2022, cesserait le feu et entamerait des pourparlers de paix « immédiatement » une fois que Kiev commencerait effectivement à retirer ses forces de l’est et du sud et abandonnerait sa tentative d’adhésion à l’OTAN.

Le président américain Joe Biden n’a pas assisté au sommet, envoyant sa vice-présidente, Kamala Harris, alors que les dirigeants des autres pays du G7 étaient présents : Grande-Bretagne, Canada, France, Allemagne, Japon et Italie.