Langue d’airain – De braises crépitantes et de chagrins noyés

Langue d’airain – De braises crépitantes et de chagrins noyés

2024-05-30 10:00:45

(c) Langue d’airain

Ce qui prend du temps demande du courage – quelque chose comme ça pourrait être la devise de Langue d’airain anneau. Scott Skopec et Ethan Gifford ont travaillé ensemble pour la première fois en 2004 avant que ce projet à distance ne se concrétise finalement il y a sept ans. Les deux musiciens vivent respectivement à Chicago et à Göteborg et se sont rencontrés en ligne pour faire de la musique ensemble. Après plusieurs célibataires atterrit avec “Des braises crépitantes et des chagrins noyés” maintenant une œuvre tonitruante des extrêmes qui combine les influences black, death, thrash et mélodiques dans un grand tout.

Il devient clair dès le départ que des milliers de kilomètres ne doivent pas nécessairement être un motif de gêne musicale. Le court et net « The Weight Of Self » évoque des tourments infernaux de mort noircis et rugueux, accompagnés de grognements acharnés et de mélodies putrides. Entre les deux, le programme passe même au thrashy avec des inserts à grande vitesse et de la magie des cordes, tandis que la finale apporte les citations obligatoires de Göteborg. Le « métaviral » entre immédiatement dans les médias, explose littéralement hors des blocs de départ et frappe sauvagement. Une lourdeur tonitruante, un throttling mélodique avec une touche death-doom et une interaction continue de tempo sont gravés dans votre mémoire.

Il y a un véritable géant qui se cache à l’autre bout de l’album. « The Maddening Symmetries » dure dix minutes et regroupe toutes les qualités du duo dans une épopée. Plusieurs petites et grandes explosions, une lourdeur oppressante et des mélodies subtiles mais jamais collantes attirent l’oreille. La longue finale est également amusante. Quelques portes plus loin, « Last Train From Myrdal » joue avec un chant clair, essayant de ralentir doom pendant la moitié avant que l’escalade ne s’installe. Death thrash mélodique, interludes noircis de colère et piétinements mordants se roulent habilement les uns sur les autres.

De la première à la dernière seconde, Brazen Tongue repousse les limites du possible et s’amuse de manière audible. Votre expérimentation avec d’innombrables extrêmes, en constante escalade, est une bonne chose. La death suédoise classique et la death mélodique, les hits thrash neck rugueux, l’obscurité noire profonde, mais aussi la lourdeur plombante trouvent leur place sur “Of Crackling Embers & Sorrows Drowned”, souvent même ensemble sur un seul morceau. Le fait que le résultat ne semble ni chaotique ni surchargé, mais révèle plutôt une joie de jouer frénétique, colérique et en même temps intelligente, parle en faveur du duo. Brazen Tongue fait un excellent début que vous ne pouvez pas ignorer, et encore moins vouloir.

Note : 8/10

Disponible à partir du : 7 juin 2024
Disponible via : Auto-distribué

Camp de bande: brazentongue.bandcamp.com
Instagram : www.instagram.com/brazen_tongue

Mots clés: death metal noirci, langue d’airain, death thrash, death metal mélodique, de braises crépitantes et de chagrins noyés, review

Catégorie: Magazine, Critiques




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