Comment la numérisation contribue à sauver les récifs coralliens

Les cinéphiles connaissent les récifs coralliens tropicaux comme le foyer des poissons clowns et chirurgiens colorés du film d’animation « Le Monde de Nemo ». La vraie vie n’est guère inférieure à celle-ci : que ce soit dans les Caraïbes ou dans le Sinaï, aux Maldives, en Indonésie ou dans les mers du Sud, quiconque plonge ou fait du snorkeling ici est submergé par la diversité des espèces sous-marines. Mais les forêts tropicales de la mer sont bien plus que de simples paradis de vacances. Bien que leur superficie totale n’atteigne même pas celle de l’Allemagne, les récifs coralliens abritent un quart de toute la vie marine connue, constituent la base de la vie de plus d’un demi-milliard de personnes et protègent d’innombrables établissements humains de l’érosion et des raz-de-marée. La barrière de corail protectrice au large du Belize s’étend sur 250 kilomètres et la grande barrière de corail au large de l’Australie est presque dix fois plus longue. Une étude des Nations Unies estime la contribution des récifs coralliens à l’économie mondiale à 2 700 milliards de dollars par an.