Un membre de l’équipe de transition du président élu Prabowo Subianto a déclaré que la nouvelle administration maintiendrait la réputation durement gagnée du pays en matière de prudence budgétaire, tout en cherchant à dissiper les inquiétudes soulevées par les investisseurs et les institutions internationales concernant les dépenses futures de l’État.
Thomas Djiwandono, membre de l’équipe de transition, a déclaré que le déficit budgétaire et le ratio dette/PIB seraient maintenus dans les limites légales actuelles.
“Nous souhaitons souligner que le président élu est attaché à l’objectif de déficit convenu par le gouvernement actuel et la Chambre des représentants”, a déclaré Thomas, le neveu de Prabowo, lors d’une conférence de presse tenue lundi avec des responsables de l’administration sortante.
Une loi de 2003 stipule que le déficit budgétaire ne doit pas dépasser 3 pour cent du PIB au cours d’un exercice financier et que la dette totale du gouvernement doit rester dans les 60 pour cent du PIB.
Ces restrictions visent à garantir une discipline de politique budgétaire afin de prévenir une crise monétaire telle que la crise financière asiatique de 1997.
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Prabowo aurait prévu de financer les programmes qu’il avait promis lors de sa campagne en augmentant progressivement le ratio dette/PIB dans le budget de l’État de 39 pour cent à 50 pour cent d’ici la fin de sa présidence, une affirmation que Thomas a démentie.
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