2024-06-24 22:57:16
Les quatre États de l’AELE, la Suisse, l’Islande, le Liechtenstein et la Norvège, ont signé à Genève l’accord de libre-échange modernisé avec le Chili. L’accord précédemment en vigueur datait déjà de plus de 20 ans.
D’une part, le nouvel accord prévoit de nouvelles réductions de droits de douane et, d’autre part, il devrait correspondre aux idées d’un « accord de libre-échange moderne ». Le rédacteur économique Damian Rast répond aux questions les plus importantes.
Damien Rast
Rédacteur d’affaires
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Damian Rast travaille à Radio SRF depuis 2013, d’abord comme rédacteur et présentateur de l’information, puis comme producteur et présentateur du programme d’information Info 3. Il a ensuite été producteur à Echo der Zeit pendant cinq ans et travaille aujourd’hui comme entreprise. éditeur.
Quels changements y a-t-il dans les droits de douane ?
D’une part, tous les droits de douane restants sur les produits industriels devraient être supprimés, par exemple sur les machines, les instruments de précision ou les produits de la pêche. Il existe également une ouverture dans le secteur agricole: les producteurs de vin chiliens sont désormais autorisés à importer 15 000 hectolitres de vin rouge en Suisse en franchise de droits. En échange de la réduction des droits de douane sur le vin chilien, les agriculteurs suisses peuvent exporter du fromage vers le Chili en franchise de droits. Beat Röösli estime que cette innovation est très importante : « Surtout lorsqu’il s’agit de fromage, nous sommes très intéressés par les meilleures conditions d’exportation possibles. Pas nécessairement à cause de la quantité, mais à cause des prix.
Quelles sont les réactions à la réduction tarifaire ?
Le ministre chilien des Affaires étrangères, Alberto van Klaveren, parle d’une « amélioration significative de l’accès au marché ». Mais les viticulteurs suisses ne sont pas satisfaits du vin chilien hors taxes, comme le dit Beat Röösli, de l’Union suisse des agriculteurs: “Les vins chiliens sont déjà très présents sur le marché aujourd’hui et sont très bon marché.” La réduction tarifaire accroît la pression sur les vins suisses. Le ministre de l’Economie Guy Parmelin, lui-même ancien vigneron, rassure : En fin de compte, il faudra trouver un équilibre dans les négociations et les concessions viticoles suisses sont conçues de telle manière qu'”il n’y ait aucun problème pour nos propres producteurs de vin”.
Hormis la réduction tarifaire, qu’y a-t-il de nouveau dans l’accord ?
Il existe de nombreux nouveaux chapitres, par exemple celui sur la durabilité. Dans ce document, les États de l’AELE et le Chili s’engagent à respecter tous les accords internationaux qu’ils ont signés sur les questions de protection de l’environnement ou de droit du travail. Il est important de montrer que la Suisse «ne veut pas seulement faire du commerce», mais qu’elle s’engage également en faveur d’un «environnement intact» pour les générations futures, estime le ministre de l’Économie Guy Parmelin. La protection de la propriété intellectuelle est également améliorée, par exemple dans le cas des indications géographiques. Cela signifie par exemple : Un Gruyère produit au Chili ou aux États-Unis ne peut plus s’appeler Gruyère.
La délicate « modernisation » des accords de libre-échange
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La négociation d’accords de libre-échange est très exigeante et souvent longue. De nombreux compromis doivent être trouvés. Dans le cas de l’Inde, les négociations ont duré environ 16 ans. Lorsqu’un accord est finalement conclu après des années de marchandage, il y a généralement peu de volonté de renégocier. C’est pourquoi seuls quelques accords de libre-échange ont été mis à jour jusqu’à présent. La Suisse souhaite également parvenir à une telle expansion et modernisation dans le cadre de l’accord de libre-échange avec la Chine. Mais cela pourrait être beaucoup plus difficile là-bas, notamment parce qu’il s’agit de questions sensibles concernant les droits de l’homme.
Pourquoi les accords de libre-échange sont-ils importants pour la Suisse ?
La Suisse est un petit pays. Si les entreprises pouvaient uniquement vendre leurs produits sur le marché intérieur, nombre d’entre elles feraient rapidement faillite. L’économie suisse gagne environ un franc sur deux à l’étranger. Toutefois, les entreprises suisses ne peuvent vendre leurs produits à l’étranger que si elles ont accès aux marchés d’autres pays et y sont compétitives. Cela n’est possible que si les produits suisses ne sont pas désavantagés par des droits de douane ou d’autres barrières commerciales par rapport aux produits nationaux ou à ceux d’autres pays. Les accords de libre-échange sont censés garantir cela.
Voici ce qui se passe après la signature
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L’accord de libre-échange modernisé entre les États de l’AELE et le Chili doit maintenant être approuvé par les parlements après sa signature à Genève. En Suisse, un référendum peut encore avoir lieu après la décision du Parlement.
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