2024-06-26 17:55:12
Le président kenyan William Ruto a accusé “un groupe de criminels organisés” d’avoir infiltré les manifestants après des manifestations antigouvernementales meurtrières dans la capitale, Nairobi. Il a annoncé une réponse sévère, tandis que la police était rejointe par l’armée dans les rues. Les Nations Unies ont également exprimé leur inquiétude face à la situation.
Au moins 22 personnes sont mortes mardi lors des manifestations antigouvernementales contre un projet de loi fiscale, ont indiqué les autorités, dont 19 à Nairobi. Des dizaines de personnes ont été blessées. Selon les médias, les manifestants ont franchi les barricades de la police et ont pris d’assaut le Parlement, où ils ont provoqué des destructions. Les autorités ont ouvert une enquête.
Ministre kenyan de la Défense Aden nu En réponse aux émeutes, il a envoyé l’armée dans les rues pour aider la police, et le président Ruto a annoncé que les autorités ne toléreraient ni la violence ni l’anarchie.
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Manifestations au Kenya
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Dans un discours télévisé en soirée, le président a accusé “un groupe de criminels organisés” d’avoir détourné les manifestations, qui par ailleurs étaient pacifiques dans de nombreuses autres villes. Il a décrit les événements de Nairobi comme une menace sérieuse pour la sécurité nationale.
Selon le correspondant de l’AFP, la présence policière a été renforcée aujourd’hui à proximité du Parlement, et en même temps, l’odeur des gaz lacrymogènes se fait encore sentir dans l’air.
L’inquiétude face à la situation est celle du secrétaire général de l’ONU Antonia Guterresa déjà exprimé par son porte-parole, qui a déclaré que le premier homme de l’ONU est attristé par les informations faisant état de morts et de blessés qui n’ont pas échappé même aux journalistes et au personnel médical.
L’Association médicale du Kenya a averti aujourd’hui que le nombre de morts allait s’alourdir, son président affirmant qu’il n’avait jamais vu « un tel niveau de violence contre des personnes non armées ».
Mais les protestations sont loin d’être terminées. Les manifestants ont déjà appelé leurs concitoyens à descendre à nouveau dans la rue jeudi et à se souvenir des « tombés ». “Vous ne pouvez pas tous nous tuer” a déclaré le journaliste et activiste Hanifa Adan. “Demain, nous marcherons à nouveau pacifiquement.” Dans le même temps, il a souligné que “tout pouvoir souverain appartient au peuple kenyan” et a appelé les manifestants à s’habiller en blanc.
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Le Kenya est peut-être en effet la puissance économique de l’Afrique de l’Est, mais le Fonds monétaire international continue de faire pression sur Nairobi pour qu’elle réduise sa dette extérieure, qui s’élève actuellement à environ 10 milliards de shillings, soit environ 73 milliards d’euros, et qu’elle augmente les recettes publiques. le gouvernement a proposé des augmentations d’impôts. Mais avec un tiers des 52 millions d’habitants du Kenya vivant dans la pauvreté, de nombreuses personnes sont désormais aux prises avec la hausse du coût de la vie et sont déçues par un système politique qui, selon eux, leur offre trop peu d’opportunités, écrit Deutsche Welle.
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