La Suisse humilie l’Italie 2-0, les Azzurri éliminés de l’Euro 2024

La Suisse humilie l’Italie 2-0, les Azzurri éliminés de l’Euro 2024

2024-06-29 20:54:00

Berlin – Rien que des nuits magiques et le triomphe mondial de Berlin 2006. Cette fois, il ne suffit pas d’évoquer de doux souvenirs et de se remémorer les moments de succès passés. Cette fois, nous revenons tristement de l’Olympiastadion, et à juste titre, pour une Italie à laquelle nous avons voulu croire jusqu’au bout mais qui justement à l’occasion décisive offre la pire version de cette aventure pallettienne, pleine de difficultés, de justifications, d’éclairs et ombres. Matraqué par la Suisse (équipe solide, mais pas le Brésil…), on clôture le Championnat d’Europe sans certitudes et avec un moral au plus bas. Dominés physiquement, techniquement et psychologiquement par les hommes de Yakin, les Azzurri sont sortis du tournoi continental sans jamais donner l’idée de pouvoir réellement rivaliser pour défendre le titre conquis il y a à peine trois ans à Wembley. Mais dans le football (et pour une équipe nationale qui a également connu les adieux traumatisants de Roberto Mancini), trois saisons sont une éternité, et rien ne nous a rappelé cela comme cette amère nuit à l’Olympiastadion.

Pas de surprise

Cette fois, les prédictions de la veille se sont avérées exactes. Di Marco blessé et Calafiori disqualifié, Spalletti lance un 4-3-3 très souple, avec Donnarumma dans les buts, protégé au centre par Bastoni et Mancini, et sur les côtés Di Lorenzo et Darmian ; au milieu du terrain, les écuyers de la surprise Fagioli sont les deux champions d’Europe en titre Cristante et Barella, capables au cas où (et c’est un geste qui est presque une citation mancinienne) d’assumer également la charge de diriger pour aider le joueur de la Juventus ; confiance en Scamacca à nouveau devant, avec Chiesa et El Shaarawi à l’extérieur, mais avec le joueur de la Roma prêt à doubler même dans la phase de couverture. Yakin confirme dans son ensemble l’équipe qui a très bien réussi en phase de poules. Embolo sera l’ailier offensif soutenu par Rieder et Vargas. Les “Bolognais” Aebischer et Ndoye dans les couloirs pour donner du poids à une équipe très offensive.

Début de la Croix-Rouge

Les hommes de Yakin prirent immédiatement le contrôle des opérations, trouvant quelques ouvertures sur la gauche avec Rodriguez du Torino ; Barella reçoit un coup à l’arrière de la cuisse gauche, mais serre les dents ; nous avons du mal à nous allonger, recroquevillés sur nos trois quarts. Un retournement au milieu de terrain, une passe en profondeur et une passe en profondeur de Fagioli nous sortent de notre torpeur au bout d’un quart d’heure. Et à la 22e minute comme un éclair, encore un miracle de San Donnarumma : Aebischer lance Embolo en profondeur, Gigio l’envoûte et bloque le tir droit d’un coup sûr ! Chiesa répond immédiatement avec un slalom centré dans le virage, mais la torpeur bleue continue, tandis que dans le ciel berlinois le soleil brûlant et aveuglant est obscurci par les nuages.

Foudre bolognaise

Il gesticule, crie, puis s’approche du banc, puis revient vers la touche. Luciano Spalletti ne peut s’empêcher d’être au moins pensif en regardant son Italie embourbée dans l’herbe de l’Olympiastadion comme s’il s’agissait d’un marais amazonien. Et à la 37e minute, les Suisses ont pris l’avantage mérité avec Vargas qui a servi Freuler depuis la gauche au centre de la surface, d’où l’ancien joueur de l’Atalanta de Bologne n’a cette fois laissé aucune chance à Donnarumma, sans que Mancini ne puisse le contrer. Un contre zéro est plus que juste pour les hommes de Yakin, mais face au néant bleu il est également difficile de quantifier leurs mérites réels. Et Dieu merci, San Gigio frappe un coup franc empoisonné de Rieder sur le poteau puis dans le corner. Le coup de sifflet de Marciniak qui clôt la première mi-temps vient comme la fin d’une torture, et a donc inconsciemment au moins quelque chose de libérateur, le seul plaisir (si on peut le dire) éprouvé jusqu’à présent à l’Olympiastadion.

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Traumatisme

Mais le pire était encore à venir, et il s’est concrétisé par le tir du pied droit de Ruben Vargas, qui, à l’aube de la seconde période, a porté le score à 2-0 pour la Suisse, lorsque Zaccagni, le héros du match nul de qualification contre la Croatie, venait de sortir du passage souterrain à la place d’El Shaarawi. Un traumatisme tout aussi grotesque est que nous avons même failli marquer, mais seulement grâce à un tir de… Schär, qui a heurté par inadvertance le poteau à gauche de Sommer, qui jusqu’à présent n’a même pas sali ses gants. . Spalletti essaie de jumeler Retegui avec Scamacca, mais nous ne parvenons pas à faire l’un des deux avant-centres. Paolo de Scamacca d’un mètre après la tête de Zaccagni est l’emblème de l’échec. Aucun des paris de l’entraîneur des Azzurri n’a porté les fruits escomptés. Les garçons Yakin ont simplement plus de jambes, d’idées, d’envie. Ils avancent, avec tout le mérite. Depuis le toit de l’Europe, nous tombons dans l’abîme de nos erreurs, de nos limites dont nous devons d’une manière ou d’une autre sortir au plus vite.



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