Un agriculteur de l’ANPEA épand du fumier sur ses terres (archives)
NOS Nouvelles•aujourd’hui, 17:37
La ministre de l’Agriculture Wiersma (BBB) n’a pas réussi à rassurer la Chambre des représentants sur son approche du problème du fumier que rencontrent de nombreux agriculteurs. Les éleveurs ont plus de fumier qu’ils ne sont autorisés à en épandre sur leurs terres, en raison des règles de l’UE sur la propreté des eaux de surface et souterraines. Résultat : les réserves de fumier se remplissent jour après jour.
La Chambre est très préoccupée, car cette année, cela pourrait obliger les agriculteurs à enfreindre les règles environnementales ou à dépenser tellement d’argent pour l’élimination du fumier qu’ils pourraient faire faillite. Avant l’entrée en fonction du nouveau cabinet, la Chambre avait déjà indiqué qu’elle souhaitait un débat le plus rapidement possible. Le principe de base d’une majorité parlementaire est que réduire le cheptel est la seule solution pour les Pays-Bas.
Protéger
Hier, la leader du BBB, Van der Plas, a tenté de reporter le débat parce qu’elle voulait “protéger” son ministre inexpérimenté. Après de nombreux échanges entre les partis de la coalition jusque tard dans la soirée, le débat a été programmé pour aujourd’hui.
Wiersma voulait mettre les ennuis derrière lui. “Nous n’avons pas pris un bon départ hier. J’espère que nous pourrons prendre un nouveau départ.” Elle a averti qu’elle n’était à son ministère que depuis une heure et qu’elle avait elle-même posé principalement des questions aux fonctionnaires.
Les derniers chiffres : la qualité des eaux souterraines
Les élevages néerlandais sont autorisés à épandre plus de fumier que les autres pays jusqu’en 2026, 2025 étant l’année d’élimination progressive. En contrepartie, les eaux souterraines doivent rester d’une certaine qualité. Cela ne fonctionne tout simplement pas. La qualité de l’eau est mesurée par le nitrate. Le fumier est absorbé dans le sol et devient du nitrate.
De concentration en nitrates Les eaux souterraines des élevages diminuent dans tous les types de sols (argiles, sables…) depuis 2021. C’est principalement parce qu’il a beaucoup plu. En 2023, les nitrates sont restés en moyenne en dessous de la norme européenne. Au sud et au centre de la région des sables, c’était juste à la frontière. (La région sablonneuse fait référence aux terres agricoles sur un sol sableux, où le fumier pénètre plus rapidement et plus profondément dans les eaux souterraines.)
Source : Institut National de la Santé Publique et de l’Environnement (RIVM)
Les députés ont néanmoins voulu savoir si elle mettrait en œuvre les projets d’engrais de l’ancien ministre Adema, car ils donneront une certaine marge de manœuvre aux agriculteurs à court et à long terme. Il s’agit par exemple d’un programme de rachat volontaire et de l’échange mutuel de droits sur le fumier entre les exploitations d’élevage et les exploitations d’élevage.
Wiersma n’a fait aucune promesse à ce sujet. “Dans les semaines à venir, nous travaillerons à l’élaboration de l’accord sur les grandes lignes”, a déclaré Wiersma. “Je ne peux pas encore anticiper cela. Je n’ai pas eu suffisamment de temps de préparation.”
Elle a dit qu’il y avait de “bonnes choses” dans les projets d’Adema. Elle n’a pas non plus voulu dire si les quatre milliards d’euros que le cabinet précédent avait réservés à cet effet sont toujours disponibles.
Pas beaucoup de temps pour réfléchir
Les députés des partis d’opposition GL-PvdA, D66, CDA et Parti pour les Animaux, mais aussi des partis de coalition NSC et VVD, lui ont souligné l’urgence et ont déclaré qu’il ne restait en réalité plus beaucoup de temps pour réfléchir. La Chambre en avait déjà discuté en détail avec l’ancien ministre Adema et a pu largement soutenir ses projets.
Wiersma a réitéré qu’elle travaillerait avec le gouvernement pour transformer l’accord de coalition en un programme gouvernemental et qu’elle ne pouvait pas anticiper cela. Cependant, il a demandé à ses responsables divers conseils sur le stockage du fumier dans des silos, la réduction du nombre de zones d’eau protégées et l’ajustement de certains calculs défavorables du fumier.
Les derniers chiffres : azote et phosphate
À partir de 2025, des limites plus strictes pour l’azote et le phosphate s’appliqueront. Il apparaît désormais que les Pays-Bas ne pourront pas rester à l’intérieur de ces frontières. En 2023, les émissions d’azote et de phosphate étaient encore inférieures à la limite fixée par l’UE.
L’excrétion de l’azote dans fumier s’élevait à 464 millions de kilogrammes en 2023. Cela représente 26 millions de kilogrammes en dessous du plafond d’azote de cette année-là. Ce qui est frappant : l’excrétion d’azote par les bovins laitiers et les jeunes bovins associés a en fait augmenté de 1,7 pour cent en 2023.
Source : Bureau central des statistiques (CBS)
2024-07-04 18:37:25
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