Je ne souhaite pas aux Américains un joyeux 4 juillet tant que vous n’aurez pas célébré la fête du Canada.

Je ne suis plus sur Twitter (allez-vous vraiment me forcer à l’appeler X ?) parce que j’ai des choses à faire, mais j’aime vérifier périodiquement mes mentions. Le dernier tweet que j’ai reçu venait d’un compatriote canadien (selon sa biographie d’utilisateur) irrité par un article récent que j’ai écrit sur Hillary Clinton : « Pour un CND qui regarde, vous avez des opinions dures et des tweets protégés… Que diriez-vous de participer à une vraie démocratie dans les 50 États inférieurs ? »

Bonne remarque ! En tant que Canadienne ayant sa résidence permanente à New York, je me retrouve souvent dans le rôle d’une étrangère, essayant de comprendre ce que vous faites ici. L’université ? Aussi chère que possible. Déductible ? Un mot – et un concept – qui n’aurait jamais dû entrer dans le langage courant. Les impôts ? Plus élevés qu’en Ontario, et pourtant avec encore moins de services fournis. Vous me marchez dessus ? Ne le faites pas.

Cette année, ce sera mon cinquième 4 juillet. Je ne participe jamais aux festivités – parce que la beauté de l’Amérique, c’est qu’on a la liberté de tout foutre en l’air, même le jour de son anniversaire – mais j’ai développé une sorte de tradition annuelle. Chaque 4 juillet, je me pose la même question : pourquoi personne n’a souhaité moi une joyeuse fête du Canada?

Oui, vous serez peut-être surpris d’apprendre que chaque année, la fête du Canada tombe le 1er juillet, quelques jours avant le 4 juillet. Mais aucun Américain que je rencontre ne le reconnaît. Mon choix de vivre aux États-Unis est précisément cela : un choix. Mais cela m’oblige à reconnaître un fait inaliénable, à savoir que vous êtes des agaçants. L’Amérique fait presque tout pire, plus bruyant et, de manière générale, plus difficile à gérer. plus. Ce qui fait le plus mal, encore plus que le crime américain que représente le fromage en boîte ou la façon dont on fait un repas à partir du mot Pâtes—c’est que vous oubliez que nous existons. En ce 4 juillet, après qu’une autre fête du Canada se soit déroulée sans la moindre trace de reconnaissance, j’exige une pénitence. J’exige l’autoflagellation. Soyez Canadien pour une fois et sentez-vous simplement mal!

Je ne demande pas grand-chose. Juste une reconnaissance du fait que les États-Unis n’ont pas le monopole d’être une société en ruine construite sur les fondations du génocide et de l’oppression. Peut-être ajouter des chips au ketchup à votre barbecue du 4 juillet. Apprendre à faire un Caesar (délicieux) au lieu d’un Bloody Mary (jus de salade). Un petit quelque chose pour me rappeler à quel point la vie ici est importante. comme être de retour à la maisonC’est juste drôle que nous ayons tellement de points communs, sans même vraiment essayer.

Je vous l’accorde cependant : vous faites un bon hot-dog. J’adore la culture du hot-dog ici. Vous faites ressortir ce chien en moi, et je cherche sur Google les paroles de « The Star-Spangled Banner » et je soutiens ces remparts qui coulent vaillamment. Chacun a son prix.

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