Sinner-Kecmanovic, Jannik s’envole pour les huitièmes de finale de Wimbledon. Le Serbe a été éliminé en trois sets 6-1, 6-4, 6-2

Le pécheur redevient dominant

(Gaia Piccardi) Distrait avec Hanfmann et inquiet avec Berrettini, Jannik Sinner redevient dominant au troisième tour de Wimbledon, confirmant la tendance qui veut qu’il grandisse au fil du temps. Le malheureux de l’autre côté du filet, sur le court central toujours fermé à cause de la pluie, est l’un des nombreux petits-enfants de Djokovic, Miomir Kecmanovic, qui a grandi à l’ombre du totem, et a quitté le tournoi ébloui par le numéro mondial. un. Il faut par ailleurs le remercier d’avoir évité à Jannik d’affronter le quatrième match de la saison contre le Néerlandais Griekspoor, un adversaire qui – sur le papier – aurait pu créer quelques problèmes au baron rouge.

Sinner est entré sur la pelouse hier avec un seul objectif en tête : gaspiller le moins d’énergie possible sur Kecmanovic, un rival qu’il connaît bien et qui n’a pas d’armes pour l’inquiéter ; utiliser le match comme entraînement du jour était la stratégie déjà adoptée à Roland Garros pour tester sa hanche blessée, cette fois le green de Church Road lui a donné l’occasion de répondre aux revers du Serbe et à un service qui n’avait jamais été aussi puissant que son (209 km/h au maximum), mais la réponse sera à nouveau une arme – la même qui a fait la différence en quatre sets avec Berrettini mercredi soir – en huitièmes de finale. Le rival de Jannik demain naîtra en effet de la comparaison entre l’Américain Shelton (n.14), une étoile montante (21 ans), et le Canadien Shapovalov (n.121), une étoile à naître (25 ans), tous deux gauchers.

Trop supérieur pour prendre des risques, Sinner a écarté toute tentation de Kecmanovic avec son service, lui accordant les miettes de son banquet très personnel (84 points à 56) : deux quinze perdus au service dans le premier set (6-1), cinq en le deuxième (6-4). Au moment où il avait choisi de se détendre lors des tours précédents, finissant par perdre le troisième set face à Hanfmann et Berrettini, Jannik n’a pas hésité. La seule générosité a été de permettre au Serbe de prendre l’avantage dans le quatrième jeu, puis de prolonger le score 3-1 après avoir fait le break en début de set. A ce moment, 78 minutes s’étaient écoulées depuis le début du match. Du tennis à sens unique, pas une goutte de l’extraordinaire spectacle de derby pour les spectateurs du centre, dont Dustin Hofmann qui n’a jamais quitté son poste de la journée, mais s’est amusé avec le défi entre Carlos Alcaraz et Frances Tiafoe, qui a montré l’égocentrisme de l’Américain. et la distraction de l’Espagnol a maintenu le match ouvert pendant cinq sets et près de quatre heures.

Au moment où Kecmanovic a retrouvé un peu d’éclat, il était trop tard. Sinner, qui a produit hier un service-volée prudent précisément dans l’esprit d’expérimentation qui l’animait, s’est remis de 0-30, a annulé la seule balle de break du Serbe (grâce à une double faute de l’Italien) avec un traceur en coup droit croisé. et fermé 6-2 en une heure et 36 minutes, en courant sous la douche. “Je suis content de la façon dont j’ai touché le ballon”, a-t-il déclaré. Lors d’une journée chargée pour le centre, je me suis déplacé rapidement. Jouer dans cet endroit spécial me rend heureux, j’ai beaucoup travaillé pour occuper ce poste mais il y a encore beaucoup d’améliorations à faire. J’apprends à me lier d’amitié avec l’herbe, au début j’ai eu beaucoup de mal, aujourd’hui je me sens plus à l’aise.”

Rien de plus ne peut désormais être accordé à un Wimbledon qui, à mi-parcours des huitièmes de finale lundi, entrera dans la deuxième semaine, devenant soudain un autre tournoi. Avec Jannik, le beau Dimitrov survit, Alcaraz dans l’ombre et la lumière, Paul testé par Queen’s, les autres Azzurri devront s’en sortir aujourd’hui : Musetti avec la carneade argentine Comesana et Fognini interrompu par la pluie alors qu’il était en avance avec Bautista Agut. Le vétéran a l’opportunité d’amener ses vénérables 37 ans en huitièmes de finale des Championnats qu’il n’a jamais aimé (le souhait de se retrouver sous un bombardement, en 2019, lui a coûté une amende de 3 mille dollars). Il y a déjà, avec tout le mérite, Jasmine Paolini, qui en battant l’ancienne reine du Chelem Andreescu confirme la longue vague de la meilleure saison de sa vie. Finaliste à Paris, premier Italien de l’histoire à atteindre le quatrième tour lors des trois premiers Grands Chelems de l’année, Jas tente aussi de prendre le gazon. «Je m’amuse», dit-il. C’est dans la section du conseil d’administration occupée par Keys, Navarro et Gauff. Jasmine contre Amérique, tout est possible.

2024-07-06 01:46:00
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