GUERRE AU LIBAN ? MAIS S’ILS LES PRENDENT DÉJÀ À GAZA… En plus de les avoir attrapés deux fois également par le Hezbollah

2024-07-10 19:41:00

Edoardo Gagliano, Byoblu, interviewe Fulvio Grimaldi

Il est peu probable que ceux qui menacent – ​​et Netaniahu menace depuis des mois – attaquent ensuite. Celui qui attaque le fait par surprise, il ne prévient pas un ennemi qui l’a déjà vaincu deux fois. Un ennemi qui l’a expulsé de son pays en 2000, alors qu’il s’agissait d’agriculteurs en pantoufles s’improvisant guérilleros contre la « cinquième armée du monde ». Un ennemi qui l’a vaincu en 34 jours quand, en 2006, il a réessayé. Fin du mythe d’Israël tout-puissant et donc impuni.

Et cela malgré le fait que le Hezbollah doit couvrir ses arrières contre les militants fascistes chrétiens-maronites de la Phalange, toujours la cinquième colonne d’Israël, et aussi contre ce qui reste de la bourgeoisie sunnite féodale et spéculative – déjà un centre bancaire, officiel et criminel, du Moyen-Orient – ​​lié à l’Arabie sunnite et aux autres pétrotyrans du Golfe.

Dans le contexte déterminé par les horreurs indescriptibles du génocide israélien à Gaza et, avec une virulence toujours plus grande, également en Cisjordanie, le Hezbollah reçoit le soutien de l’opinion publique arabe et mondiale, de manière à empêcher les composantes collaborationnistes libanaises de réaliser une hostilité ouverte. contre le Hezbollah, universellement considéré comme le défenseur de la composante palestinienne de la nation arabe et de la patrie libanaise.

Patrie libanaise qui se souvient bien des gloires de l’occupation israélienne de 1982 à 2000, avec pour conséquence l’éclatement et la dévastation du pays, couronnés par les massacres de Sabra et Chatila, délégués par le général Sharon aux phalangistes de Gemayel et Geagea. Et il se souvient aussi, comme je m’en souviens, de la destruction quasi totale de Beyrouth, Sidon, Tripoli, de dizaines de villages sans défense, avec des massacres de civils, de femmes, d’enfants, qui ne sont pas sans rappeler ceux des bombardements sur Gaza.

Je pense que, comme moi, ils se souviendront aussi de la manière dont Israël s’est vengé de l’humiliation que lui avaient infligée les combattants du Hezbollah en 2006, en l’espace de quatre semaines, avec son expulsion définitive du sol libanais, en faisant pleuvoir des bombes à fragmentation sur les agriculteurs de les villages du Sud, ensevelis sous terre, auraient tué pendant des décennies. Et à côté de cela, des meurtriers d’enfants particulièrement féroces, du phosphore blanc et des armes chimiques secrètes qui pénétraient dans les corps et les dévastaient et les nécrosaient de l’intérieur.

J’ai vu les victimes dans les hôpitaux de Sidon, j’ai écouté les médecins désespérés, qui ne savaient pas comment gérer ces lacérations et qui criaient au monde leur caractère criminel, sans que personne ne les entende. Mêmes scènes que j’ai ensuite revécues à Gaza, « Piombo Fuso », 2009.

Aujourd’hui, le régime sioniste, comme il le fait dans sa perversion morale séculaire contre les Palestiniens, se répète au Liban. Le Hezbollah réagit à nouveau aux missiles et drones du Hezbollah, qui ont frappé ses bases et infrastructures militaires, par une pluie de phosphore blanc sur les vies, les récoltes et les habitants. C’est ce que l’on a connu à Falloujah puis à Gaza avec « Plomb durci », dans les images de corps brûlés, de champs, de vergers et d’oliviers. Éliminer des vies, mais aussi les conditions qui les permettent.

Netaniahou et ses associés Smotrich et Ben Gvyr, à l’étoile de David transformée en croix gammée, chefs des bandes de colons pogromistes, ont promis au Hezbollah de réduire le Liban à l’âge de pierre. C’est leur idée du monde qui les entoure. Mais cela risque d’être la situation dans laquelle se retrouverait l’État sioniste une fois la guerre totale effectivement déclenchée.

Le Hezbollah a su défier « les invincibles » Un dôme de fer anti-aériens, filmant avec des drones toutes les installations militaires et infrastructurelles d’Israël sans que les célèbres Mossad et Shin Bet s’en rendent compte. Elle n’a montré même pas un dixième de son potentiel militaire, répondant pendant neuf mois aux missiles israéliens par le lancement de centaines de missiles à moyenne et longue portée. Nasrallah a déclaré que les tirs cesseraient au moment précis où le cessez-le-feu commencerait à Gaza.

Et la résistance contre l’État sioniste ? Selon Cheikh Naim Kassem, secrétaire adjoint du Hezbollah, que j’ai interviewé avec Stefano Chiarini, cela cessera « quand la Palestine sera libre ».

Le Hezbollah n’est pas seul. Au Liban, il est soutenu par Amal, un autre parti patriotique scythe, par le Jihad islamique, par les organisations de la diaspora palestinienne, Hamas en tête. Au Moyen-Orient, il existe un axe de résistance qui, depuis l’Irak et la Syrie, a déjà frappé des cibles comme Eilat et Haïfa et, avec les Houthis du Yémen qui, dans la mer Rouge, frappent des navires à destination d’Israël ou de ce régime connecté, ont endommagé le économie.

Entre cent et deux cent mille colons israéliens ont dû abandonner leurs colonies au Sud, menacées par le Hamas, et au Nord, sous le feu du Hezbollah. En amont de ce « déluge d’Al Aqsa », il y a l’Iran qui, cette nuit-là, a pu frapper deux bases militaires israéliennes sans que les forces antiaériennes combinées d’Israël, des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Allemagne et de la Jordanie n’aient pu bloquer leur missiles et drones.

Les habituels auront aussi abattu l’hélicoptère du président Ibrahim Raïssi. Mais les présidents se remplacent. La perte de l’invincibilité militaire et surtout morale est irrémédiable.



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