2024-07-16 13:19:00
Comme l’avaient annoncé il y a quelques jours les ministres Patricia Bullrich (Sécurité) et Mariano Cúneo Libarona (Justice), le pouvoir L’exécutif a transmis ce lundi au Congrès le projet de loi visant à abaisser l’âge de 16 à 13 ans l’âge de l’imputabilité. Il s’agit d’un nouveau régime pénal pour les mineurs qui est entré à la Chambre des députés et qui sera débattu après les vacances d’hiver.
L’initiative porte les signatures du président Javier Milei, du chef de cabinet Guillermo Francos et des ministres Bullrich et Cúneo Libarona. Il comprend 52 articles et rejoint huit autres projets déjà présenté à la chambre basse par La Libertad Avanza, le PRO, l’UCR, We Make the Federal Coalition et même Unión por la Patria.
Dans le premier article, un « régime pénal applicable aux adolescents, à partir de 13 ans de l’âge jusqu’à zéro heure du jour où ils atteignent l’âge de 18 ans, lorsqu’ils sont accusés d’un acte qualifié de délit dans le Code pénal ou dans les lois pénales spéciales en vigueur ou qui pourraient être promulguées à l’avenir. Comme précisé, l’âge au moment de la commission du crime sera pris en compte.
Le texte ajoute que « le but de Régime de responsabilité pénale des mineurs Il s’agit de favoriser chez l’adolescent accusé un sentiment de responsabilité juridique pour ses actes et de parvenir à son éducation, sa resocialisation et son intégration sociale.
Il Le projet établit les principes directeurs, les droits et les garanties du nouveau régime « conforme à la Convention relative aux droits de l’enfant » ; les droits des victimes et des personnes lésées ; sanctions et mesures complémentaires ; les causes de cessation de l’action pénale et la peine ; contrôle par les organes compétents de l’État; les caractéristiques des instituts de détention spécialisés et les mesures sanitaires, entre autres.
Comme indiqué, le la peine de prison peut être remplacée par d’autres sanctions si le délit commis par l’adolescent est passible d’une peine comprise entre 3 et 6 ans de prison et qu’il existe une série de circonstances, telles que le fait qu’il n’a pas causé la mort ou de « graves violences physiques ou mentales » sur la victime, ou s’ils sont coupables crimes, entre autres.
Dans de tels cas, une réprimande pourrait être appliquée à la place d’une peine de prison ; l’interdiction de contact ou d’approche avec la victime, de conduire des véhicules, de se rendre à certains endroits ou de quitter le pays ; fournir des services à la communauté; ou surveillance électronique.
« La situation des mineurs en conflit avec la loi pénale est l’un des problèmes graves que traverse aujourd’hui la société argentine et son approche nécessite une solution globale qui envisage non seulement la question punitive, mais aussi les mesures étatiques qui accompagnent l’adolescent plus tard, avec la objectif d’obtenir un avenir d’intégration sociale et de travail, de compréhension et de repentance pour les conduites punissables perpétrées”, affirme le texte de l’Exécutif.
En ce sens, il souligne que « Actuellement, les crimes commis par des adolescents de moins de 16 ans restent impunis » et « cette circonstance génère une situation d’injustice, qui est perçue à la fois par les victimes et par la société en général », c’est pourquoi « il est impératif que notre système juridique garantisse que ceux qui commettent des crimes soient responsables de leurs actes ».
L’Exécutif prévient que l’Argentine et Cuba sont « les seuls pays de la région » à maintenir l’âge d’imputabilité à 16 ans. En ce sens, il est mentionné que le Chili, la Colombie et le Pérou l’ont fixé à 14 ans ; le Guatemala, le Nicaragua et l’Uruguay, en 13 ; le Brésil et le Mexique, en 12 ; et Grenade et Trinité-et-Tobago, à la page 7.
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