Au Congo, il y a eu une « augmentation exponentielle » du nombre de cas de mpox, ou variole du singe. C’est ce qu’a rapporté le Conseil des ministres congolais.
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Source : BELGA
Aujourd’hui à 19h43
A ce jour, “il y a eu 11 166 cas suspects, dont 450 décès, ce qui équivaut à un taux de mortalité de 4 pour cent”, a déclaré un porte-parole du gouvernement. La province occidentale de l’Équateur est la plus durement touchée.
La semaine dernière, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti que la variole du singe pourrait constituer une menace pour la santé publique dans le monde entier. Auparavant, les scientifiques avaient découvert une souche mutée du virus mpox. Cela a provoqué une épidémie à Kamituga, une ville minière densément peuplée.
Cette épidémie ne montre « aucun signe de ralentissement », a déclaré le chef de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus. Selon l’OMS, le virus est le plus dangereux pour les enfants.
L’Organisation mondiale de la santé souligne également que le virus réapparaîtra dans d’autres pays. Une vingtaine de cas ont été récemment découverts en Afrique du Sud. Il y a eu également trois morts.
En 2022, une variante du virus mpox a provoqué une épidémie mondiale. Après quelques mois, les infections ont diminué en Europe, mais le virus continue de faire des victimes en Afrique. En octobre de l’année dernière, les premiers cas ont été identifiés lors d’une épidémie à Kamituga, où le MPox n’est normalement pas présent. Cinq mois plus tard, la nouvelle variante du virus s’est propagée rapidement, notamment parmi les jeunes adultes et les professionnel(le)s du sexe.
2024-07-20 20:43:29
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