Une nouvelle étude a apporté un résultat révolutionnaire dans le monde du SIDA, suggérant que deux injections peuvent prévenir la maladie.
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Selon les résultats, publiés mercredi (24 juillet), les injections administrées deux fois par an pour traiter le sida sont également efficaces à 100 pour cent pour prévenir toute nouvelle infection chez les femmes.
Les chercheurs n’ont constaté aucune infection chez les jeunes filles et les femmes qui ont été vaccinées dans le cadre de l’étude. Près de 5 000 femmes ont reçu l’injection en Afrique du Sud et en Ouganda.
Dans un groupe qui recevait quotidiennement des pilules de prévention, environ 2 % des personnes contractaient le VIH à partir de partenaires sexuels infectés.
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Salim Abdool Karim, directeur d’un centre de recherche sur le sida à Durban, en Afrique du Sud, a déclaré : « C’est stupéfiant de constater un tel niveau de protection. »
Le laboratoire américain Gilead a fabriqué ces injections, qui ont été vendues sous le nom de Sunlenca après leur approbation aux États-Unis, au Canada, en Europe et dans d’autres pays. Cependant, elles n’étaient vendues que comme traitement contre le VIH.
La société a déclaré qu’elle attendait les résultats des tests effectués sur les hommes avant d’obtenir l’autorisation d’utiliser ce vaccin comme protection contre l’infection.
Les résultats obtenus chez les femmes ont été publiés dans le New England Journal of Medicine et évoqués plus tard lors de la conférence sur le sida à Munich mercredi (24 juillet).
En raison des résultats encourageants, l’étude a été interrompue prématurément et tous les participants ont reçu des injections appelées lénacapavir.
Ce vaccin sera-t-il abordable pour le commun des mortels ?
Il existe d’autres moyens de prévenir l’infection par le VIH, comme la prise quotidienne de pilules et de préservatifs. Cependant, leur utilisation systématique constitue un problème en Afrique.
Thandeka Nkosi, qui a participé aux recherches de Gilead à la Desmond Tutu Health Foundation à Masiphumelele, en Afrique du Sud, a déclaré que la possibilité d’une injection deux fois par an est une « nouvelle assez révolutionnaire ».
« Cela donne aux participants un choix et élimine toute la stigmatisation entourant la prise de pilules » pour prévenir le VIH, a-t-il déclaré.
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Les experts sont enthousiasmés par ce vaccin révolutionnaire mais craignent que Gilead n’ait pas encore accepté de le fournir à un prix abordable, en particulier à ceux qui en ont le plus besoin.
La société a déclaré qu’elle mettrait en œuvre un « programme de licences volontaires » dans le cadre duquel certains producteurs de génériques seraient autorisés à les fabriquer.
Winnie Byanyima, directrice exécutive de l’agence des Nations Unies pour la lutte contre le sida basée à Genève, a déclaré : « Gilead dispose d’un outil qui pourrait changer la trajectoire de l’épidémie du VIH. »
(Avec les contributions des agences)
2024-07-27 10:43:02
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