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Olympia 2024 – Les Jeux de Paris sont porteurs d’espoir, leur succès incertain

by Nouvelles

2024-07-28 11:13:51

Dafür, dass Urlaubszeit ist, stand man auf der Pariser Ringautobahn in den vergangenen Tagen ziemlich viel im Stau. Der linke Fahrstreifen ist reserviert für die Athleten und Funktionäre der Olympischen Spiele sowie Taxis, Polizisten und Rettungskräfte. Auf Dutzenden weiterer Kilometer Autobahn rund um Paris gibt es Expressspuren. Wer sie unbefugt nutzt, riskiert 135 Euro Strafe. Zum Nummernschildabgleich wurden auf der Ringautobahn, dem berüchtigten vierspurigen „Périph“, furchteinflößende schwarze Blitzersäulen errichtet. So schiebt die Blechlawine sich noch schleppender als üblich durch die chronisch überlasteten Verkehrsadern der Metropolregion Île-de-France, die neben den knapp zwei Millionen Parisern die mehr als zehn Millionen Banlieue-Bewohner umfasst.

Um die Expressspuren gäbe es wohl nicht ganz so viel Aufhebens, wollte Anne Hidalgo sie nicht dauerhaft über die Olympischen Spiele hinaus beibehalten, zumindest auf dem „Périph“, der die Hauptstadt von der Banlieue trennt. Wenn es nach der sozialistischen Pariser Bürgermeisterin geht, soll man auf den Expressspuren künftig allenfalls noch in Fahrgemeinschaften oder im öffentlichen Nahverkehr unterwegs sein dürfen und das Tempolimit auf der Ringautobahn obendrein von 70 auf 50 Kilometer je Stunde sinken. Vor ein paar Jahren noch galt Tempo 80, wobei man schon damals froh war, wenn es wenigstens in Schrittgeschwindigkeit voranging.

Mit ihrem Vorpreschen hat Hidalgo Auto- und Rollerfahrer gegen sich aufgebracht. Wieder einmal. Schon mit dem rigorosen Umbau von Paris zur fahrradfreundlicheren Stadt hatte sie die Gemüter erregt. Das ist kein Einzelfall. Immobilienbesitzer hat die Bürgermeisterin etwa durch einen radikalen neuen Stadtentwicklungsplan vor den Kopf gestoßen. Er sieht neben mehr Grünflächen tiefe Eingriffe in das Eigentumsrecht vor. Eigentümer sollen zur Umwandlung von Büros in Wohnfläche und zum Bau von Sozialwohnungen gezwungen werden.

Wettkämpfe überwiegend in bestehenden Einrichtungen

Hidalgo gefällt sich in der Rolle einer Revolutionärin, die die französische Hauptstadt in ihrer inzwischen mehr als zehnjährigen Amtszeit umweltfreundlicher, gerechter und lebenswerter gemacht haben will. Dazu gehörte in der Verkehrspolitik Tempo 30 in den allermeisten Straßen, eine Parkgebühr für Motorrollerfahrer, die Abschaffung vieler Parkplätze und die Kampagne für eine drastische Erhöhung der Parkgebühren für SUV und andere schwere Autos. Die „Transformation“ der Stadt werde durch Olympia beschleunigt, sagt die 65-jährige Sozialistin. Die Spiele würden im Einklang mit den Zielen des Pariser Klimaabkommens organisiert. Die Umgestaltung der Stadt erfolge im Angesicht der großen ökologischen Herausforderung.

Weil die Olympischen Wettkämpfe in Paris weit überwiegend in bestehenden Einrichtungen stattfinden, verspricht ihre Ökobilanz tatsächlich vorzeigbar zu werden. Ziel ist ein halbierter Ausstoß an Kohlendioxid im Vergleich zu den Spielen in London 2012 und Rio de Janeiro 2016. Die geringe Bautätigkeit schont zugleich das Budget. Wie üblich bei solchen Großveranstaltungen wurde der anfängliche Kostenrahmen von 6,2 Milliarden Euro überschritten, doch mit aktuell geschätzten 9 bis 10 Milliarden Euro läge man weiterhin unter den Kosten der zurückliegenden Sommerspiele.

Vue de la Tour Eiffel avec les anneaux olympiquesdpa

C’est précisément parce que si peu de constructions ont été réalisées pour les compétitions qu’il ne peut être question d’une refonte à grande échelle de Paris. Si l’on regarde les Jeux Olympiques de Tokyo en 1964, lorsque des dizaines d’immeubles de grande hauteur, des hôtels de luxe, des autoroutes urbaines et un train express ont été construits, les 82 blocs du village olympique semblent modestes. Du côté positif, ils ont été construits en Seine-Saint-Denis, au nord de Paris, le département français avec le taux de pauvreté le plus élevé du pays. Les blocs de maisons sont destinés à poser les bases d’un nouveau quartier. Il est prévu de le transformer ultérieurement en 2 800 appartements privés. De plus, deux écoles, des crèches, un hôtel et de nouveaux locaux commerciaux doivent être construits.

Il s’agit d’une amélioration sans précédent pour l’éternel enfant à problèmes de la France, la Seine-Saint-Denis. Mais toute la vérité signifie aussi que cela ne peut être que le tout premier début d’une véritable modernisation du département et de ses 1,7 million d’habitants. Dans le pire des cas, la pauvreté ne sera déplacée que vers d’autres coins des banlieues. Pour lutter contre la pénurie de logements toujours croissante à Paris et aux alentours, 2 800 nouveaux appartements ne sont qu’une goutte d’eau dans l’océan.

En termes de trafic, il n’y a pas de libération liée aux JO

Tout d’abord, les Jeux Olympiques ont en fait exacerbé la pénurie de logements. Ces derniers mois, de nombreux propriétaires ont renoncé à de nouvelles locations régulières et ont opté pour des vacances temporaires suivies de locations saisonnières pendant les semaines d’été lucratives. La plateforme en ligne Airbnb a recensé 134 000 annonces en région métropolitaine pour le mois de mai, soit deux fois plus qu’il y a un an et près de trois fois plus qu’en mai 2022. Au cours des dix dernières années, la population parisienne a diminué de plus de 5 pour cent. Ce sont surtout les jeunes familles qui fuient en raison des prix élevés des loyers et des achats. L’exode se poursuit sans relâche.

En termes de trafic, il n’y a pas de libération associée aux JO. Le manque de ponctualité de nombreuses lignes de métro, qui s’est accru depuis la pandémie de Corona, s’est récemment, au mieux, légèrement amélioré. La ville peine à maîtriser la criminalité quotidienne latente dans les transports publics locaux. Paris ne peut pas présenter de très grands projets au public mondial. Dans les documents de candidature aux jeux, cela sonnait complètement différemment. Enfin, Paris a promis que les nouvelles lignes de métro 15, 16 et 17 rendraient l’événement si respectueux de l’environnement que 100 pour cent des spectateurs pourraient se déplacer d’un lieu à l’autre en transports en commun ou à vélo. Les nouvelles lignes de métro font partie du gigantesque projet d’infrastructure du « Grand Paris Express » lancé sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Il prévoit la construction d’environ 200 nouveaux kilomètres de métro et vise principalement à améliorer les liaisons de transport dans les banlieues.

Après l’attribution des Jeux Olympiques, des tentatives ont été faites pour accélérer à nouveau le projet de construction. Cela n’a pas fonctionné. Au lieu de cet été au plus tard, les lignes de métro 15, 16 et 17 ne pourront désormais être mises en service que dans les années à venir. Comme c’est souvent le cas pour les projets de construction publics, il y a eu des retards importants, notamment à cause de la pandémie du coronavirus. C’est particulièrement regrettable dans le cas de la ligne 17, qui était censée relier la banlieue nord et donc aussi le village olympique au grand aéroport Paris-Charles-de-Gaulle. Le nouveau train express CDG Express entre la gare de l’Ostbahnhof et l’aéroport ne sera prêt que bien après les Jeux. Pour l’heure, la seule liaison ferroviaire disponible entre Paris et l’aéroport, dans le nord-est, est le RER B, régulièrement saturé, en retard et mal aéré.

La liaison avec le plus petit aéroport d’Orly au sud et avec Saint-Denis au nord a été considérablement améliorée grâce au prolongement de la ligne 14 du métro, achevée à temps pour les jeux. Il ne faut désormais plus que 25 minutes pour s’y rendre. à Orly depuis le nœud central des transports de Châtelet.

Les tensions entre centre et banlieue pourraient s’aggraver

Avec la gare Thiais/Orly, une structure architecturale impressionnante avec des escaliers mécaniques superposés en acier et en verre a été construite sur le tracé, destinée à servir de catalyseur du développement urbain de la banlieue sud. Comme en Seine-Saint-Denis, de nouveaux espaces de vie et de nouveaux commerces doivent y être créés. Deux autres réussites sont le prolongement du RER E entre Nanterre à l’ouest et la gare Paris-Saint-Lazare et, dans la banlieue est de plus en plus embourgeoisée, le prolongement de la ligne 11 du métro entre Mairie des Lilas et Rosny-Bois. -Perrier.

Le réseau cyclable a également continué à se développer récemment. Outre la rue de Rivoli, d’autres axes centraux comme la rue La Fayette entre Opéra et les gares Nord et Est et le boulevard entre République et Opéra ont été aménagés pour être accessibles aux deux roues. Mais cela a un prix. Le trafic motorisé a encore plus de difficulté à atteindre sa destination en raison du nombre réduit de voies réservées aux voitures. Cela inclut les particuliers en voiture ainsi que les taxis, les fournisseurs, les transitaires et les artisans.

Ils contribuent à maintenir en vie le centre-ville animé. Mais avec les voies express du périphérique, leur humeur s’est encore détériorée. Dans le même temps, les tensions entre le centre et les banlieues menacent désormais de s’aggraver davantage. Selon l’analyse des données GPS, 80 pour cent de tous les utilisateurs du « Périph » vivent en dehors du Paris cher. Tant que de grandes parties des banlieues seront mal desservies, voire inexistantes, par les transports publics, de nombreux habitants et entreprises des banlieues se contenteront de voitures ou de scooters. L’offre de stationnement-relais est limitée à 22 500 places de stationnement dans la région métropolitaine et ne se développe que lentement.

Il est incertain dans quelle mesure Paris et la France bénéficieront économiquement et à long terme des Jeux Olympiques au-delà des belles images. La confiance des restaurateurs et des hôteliers est entamée. 15 millions de visiteurs sont attendus cet été, soit près de 5 millions de plus que l’an dernier. Cela promet une augmentation des ventes. Mais ce n’est pas seulement à cause des nombreuses barrières dans le centre de Paris que les affaires ont été mitigées et parfois très mauvaises à l’approche des jeux. Avec le début des vacances scolaires début juillet, la ville s’est vidée encore plus que d’habitude car la plupart des entreprises ont considérablement assoupli leurs règles de télétravail à l’occasion des Jeux Olympiques. Ce ne sont pas seulement les clients locaux qui ont tourné le dos à Paris : les vacanciers réguliers sont également souvent restés à l’écart de la capitale en juin et juillet, en partie à cause de la fermeture des attractions.

«C’était très calme avant les JO», raconte Isabelle Stephan, directrice adjointe de l’hôtel quatre étoiles TRIBE Paris La Défense Esplanade, qui fait partie du groupe Accor. Pendant les Jeux Olympiques, son hôtel affiche désormais « presque complet ». Les Jeux paralympiques de fin août et début septembre ont permis de sauver les affaires de la fin de l’été, autrement lentes. En fin de compte, les Jeux olympiques sont une « bonne chose » pour votre hôtel, déclare Stephan. Votre hôtel est également à La Défense dans la banlieue ouest et non dans le centre en proie aux barrières.

Ce n’est qu’à première vue qu’on peut être sûr que les statisticiens officiels prévoient une croissance économique de 0,3 point de pourcentage en France au troisième trimestre grâce aux Jeux Olympiques. Cela ne prend pas en compte l’incertitude politique suite aux nouvelles élections législatives. Et l’effet possible s’évapore rapidement : selon les calculs, l’impact économique des jeux s’élève à seulement 0,1 point de pourcentage pour l’ensemble de l’année. C’est de l’ordre de grandeur de l’incertitude statistique.



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