Les magasins combattent les géants depuis des décennies. Dans les petites villes, ils ont constaté à quel point ils perdaient des clients en raison de la diminution de la population. Dans les grandes villes, ils ont dû résister à l’essor des centres commerciaux. Et maintenant, ils doivent rivaliser avec les plateformes de commerce en ligne, avec des structures qui se trouvent même à l’autre bout de la planète et qui amènent leurs marchandises par bateau.
Le commerce de détail envoie depuis longtemps un message SOS et le gouvernement régional va tenter de fournir une bouée de sauvetage avec un plan stratégique pour le commerce de détail. Le ministère de l’Économie, du Commerce et de l’Emploi s’est déjà mis au travail et l’objectif est de le publier cette année 2024 et de le faire durer six ans. L’horizon est 2030, comme celui de l’Agenda.
Pour l’instant, le gouvernement régional est en train de lancer un appel d’offres pour des services de conseil pour préparer ledit plan stratégique. Il l’a souscrit avec une prévision de plus de 27 000 euros de valeur contractuelle. Le Contracting Board a déjà ouvert les enveloppes d’offre et sur les cinq qui existent, il propose de la signer avec la société Infyde Global Consulting pour 21 170 euros.
Pour être dans les temps avant la fin de l’année, le délai d’exécution sera de trois mois. Le gouvernement régional indique clairement ce qu’il poursuit. Il souhaite que le secteur se consolide et se relance. Il cherche également à moderniser les entreprises et à gagner en compétitivité. Et ils cherchent également à promouvoir des emplois « de qualité et attractifs », capables de « retenir et attirer les talents ».
L’entreprise gagnante devra d’abord réaliser ce que l’on appelle une analyse SWOT. C’est le nom donné aux diagnostics pour détecter les faiblesses et les forces, les menaces et les opportunités.
L’une des caractéristiques de la Junte est le dialogue. C’est pourquoi il est précisé que dans ces travaux il est nécessaire « d’impliquer tous les acteurs liés au secteur commercial de Castilla-La Mancha ». Le gouvernement exige que des entretiens approfondis soient menés avec des organisations liées au commerce, des membres de l’Observatoire du commerce de Castille-La Manche, des experts dans ce domaine et également que soient interrogés les consommateurs intermédiaires et finaux. Une fois l’analyse des faiblesses et des forces réalisée et le secteur consulté, le cabinet de conseil devra identifier les axes et lignes d’action du Plan. À partir de là, le document lui-même sera préparé, détaillant à la fois les actions et les objectifs.