Le chef suprême de l’Iran Ali Khamenei dirigera les prières funéraires aujourd’hui pour Ismaïl Haniyeh, le leader du Hamas tué hier à Téhéran par un missile israélien. C’est ce qu’a annoncé la chaîne de télévision publique Press TV, confirmant que les funérailles auront lieu dans la capitale iranienne.
L’Iran a annoncé ce soir la fermeture de son espace aérien jusqu’à 5 heures du matin, heure italienne, selon des sources citées par les médias israéliens.
Des analystes militaires rapportent que Téhéran a également récemment informé le Qatar et l’Arabie saoudite de son intention de mener une attaque contre Israël, demandant à Doha et à Riyad de ne pas autoriser l’État juif ou les États-Unis à utiliser leur espace aérien.
Khamanei Il a ordonné à l’Iran de frapper directement Israël en réponse à l’assassinat du leader du Hamas à Téhéran. Ismaïl Haniyeh. Le New York Times a rapporté cela, citant trois responsables iraniens familiers avec cet ordre. Alerte dans le monde sur les conséquences du blitz. La Russie, la Chine et les pays arabes condamnent l’État juif. L’action du gouvernement Netanyahu met en œuvre la stratégie des assassinats ciblés et constitue une humiliation pour l’image des ayatollahs iraniens.
Des milliers de personnes ont défilé à Istanbul après les prières du soir pour dénoncer la mort du chef du Hamas Haniyeh, tué à Téhéran dans un attentat imputé à Israël par le mouvement islamiste palestinien et l’Iran. Une foule bondée s’est rassemblée devant l’imposante mosquée du quartier conservateur de Fatih, agitant des drapeaux turcs et palestiniens et scandant des messages anti-israéliens. “Israël, meurtrier, sortez de Palestine”, ont crié les manifestants, qui ont marché sur près de deux kilomètres en réponse à un appel de la principale ONG islamique turque, l’IHH. Selon un caméraman de l’AFP, certains manifestants ont brûlé un drapeau israélien. « Israël, les États-Unis et l’OTAN seront vaincus », pouvait-on lire en lettres blanches sur deux grandes banderoles noires en turc et en anglais.
Le conseiller militaire iranien Milad Bedi est également mort dans l’attaque de Beyrouth. C’est ce qu’a rapporté l’agence de presse officielle iranienne Fars News, citée par les médias israéliens, notamment le Times of Israel et Haaretz. Bedi aurait été un conseiller des Gardiens de la Révolution (pasdaran) et se trouvait dans le bâtiment où Israël a frappé Shukr, et son corps a été identifié il y a quelques heures.
Téhéran prépare une riposte et mobilise des milices régionales du Liban au Yémen pour attaquer Israël. Les États-Unis, sous-secrétaire d’État Blinken, ont déclaré qu’ils n’étaient « ni impliqués ni informés » et insistent sur un cessez-le-feu à Gaza comme un « impératif » immédiat. Tajani prêt à faire rapport au Parlement. Le Hezbollah annonce que le corps du chef militaire Fouad Shukr, tué lors d’une attaque israélienne à Beyrouth, a été retrouvé.
Le Kremlin affirme que l’assassinat de Haniyeh « entrave la paix ». Tandis que pour Berlin, « la logique des représailles est erronée ». La branche militaire du Hamas annonce cependant « des conséquences énormes dans toute la région ». Et les dirigeants iraniens pointent Israël du doigt : « Nous leur ferons regretter ce qu’ils ont fait ». Demain, funérailles de Haniyeh à Téhéran.
“Nous avons porté des coups dévastateurs à tous nos ennemis”, a déclaré le Premier ministre israélien. Benjamin Netanyahou dans une déclaration publique après le cabinet de sécurité.
Vidéo Haniyeh, grève générale dans les Territoires
Un responsable iranien a déclaré que les « agences de sécurité » de la République islamique décideraient «notre stratégie de réponse” à l’assassinat de Haniyeh.
« Un acte lâche et une évolution dangereuse. » Ainsi le président palestinien Abou Mazen a condamné l’assassinat du leader politique du Hamas, appelant “le peuple palestinien et les forces populaires à l’unité, à la patience et à la fermeté face à l’occupation israélienne”.
L’assassinat du leader du Hamas représente une grave escalade qui n’atteindra pas ses objectifs, a déclaré le responsable de la faction islamique, Sami Abu Zuhri, cité par les médias israéliens.
“L’assassinat du commandant Ismail Haniyeh est un acte lâche et ne passera pas inaperçu”, a ajouté Musa Abou Marzouk, l’un des principaux dirigeants du Hamas, dans l’une des premières déclarations. Les Gardiens de la révolution iraniens ont déclaré qu’ils « enquêtaient sur l’incident de la mort du leader politique du Hamas, Ismail Haniyeh, et qu’ils annonceraient les résultats de l’enquête ultérieurement ».
“Le silence officiel d’Israël sur la mort de Haniyeh”. “Réserve officielle en Israël, aucune prise de responsabilité de la part du gouvernement et de Tsahal”, suite à l’assassinat du leader politique du Hamas Ismail Haniyeh dans la nuit à Téhéran. La radio militaire israélienne l’a dit.
La télévision d’État iranienne rapporte que l’uccione d’Ismail Haniyeh retardera de plusieurs mois l’accord de cessez-le-feu et la libération des otages à Gaza e provoquera des représailles de la part des groupes soutenus par l’Iran dans la région. Les médias israéliens l’ont rapporté. Les responsables iraniens soulignent que les déclarations à la télévision d’État reflètent les opinions du guide suprême Khamenei et du gouvernement.
Vidéo Iran, dernière apparition du leader du Hamas
Gallant : “Prêt à toutes les possibilités”
“Nous ne voulons pas de guerre mais nous nous préparons à toutes les éventualités. Nous ferons notre travail à tous les niveaux.” C’est ce qu’a déclaré le ministre israélien de la Défense Yoav Gallant. Puis, évoquant le raid sur Beyrouth, il a déclaré : « L’exécution a été ciblée, de haute qualité et limitée ».
Reproduction réservée © Copyright ANSA