« Pirateries 3 » du sociologue Francesco Pira

2024-08-16 20:05:39

La troisième édition d’un texte, “Piraterie”, qui a connu un succès extraordinaire, arrive dans toutes les librairies italiennes et en ligne. Pour la troisième fois, l’auteur Francesco Pira, avec la grande complicité de l’éditeur indépendant Antonio Liotta, patron de Medinova, a voulu faire voyager son PIRAta entre le métaverse et l’intelligence artificielle. Le nouveau monde exploré par la PIRAta apparaît déjà sur la couverture (une merveilleuse œuvre du maître palermite Nicolò D’Alessandro, également auteur des couvertures des éditions précédentes). La PIRAta raconte à ses lecteurs ce qui se passe dans notre société qui se rapproche de plus en plus d’univers méconnus. Le professeur Pira cite dans son introduction Italo Svevo qui affirme : « l’écriture apparaît comme le seul outil capable de rendre le sujet pleinement conscient de sa propre existence ».

Une idée qu’il partage et qui lui appartient. Il ne faut jamais avoir peur d’écrire, car l’écriture est une arme puissante qui nous aide à comprendre les autres et nous-mêmes. Une analyse profonde qui plonge ses racines dans les lieux les plus méconnus de l’âme et du cœur. La plume, et aujourd’hui le clavier, équivaut à une introspection intérieure absolue pour l’écrivain puis pour le lecteur. Le professeur Pira, grâce à la disponibilité du rédacteur en chef du journal La Sicilia, Antonello Piraneo, veut faire sourire et réfléchir ses lecteurs. Piraterie 3 reprend idéalement ce chemin temporairement interrompu le 25 avril 2021, date du dernier article contenu dans la collection Piraterie 2 La Vendetta – réflexions sur le quotidien social.

Et le fait qu’il ne s’agit pas d’une réplication, mais d’une analyse verticale et multifactorielle, est mis en évidence par les huit sections dans lesquelles le livre a été divisé. Selon le professeur Francesco Pira : « Depuis plus de 2 ans maintenant, Mark Zuckeberg a annoncé son projet qui est d’offrir un nouveau look à sa holding qui regroupe les plateformes les plus connues au monde : Facebook, Messenger, Instagram et Whatsapp. Le nom que Zuckeberg a choisi pour réaliser son rêve virtuel est Meta, abréviation de Metaverse. Une sorte de surveillance algorithmique qui sait ce que nous aimons et profile ce qui peut nous intéresser. Tout bouge dans la dimension du Metaverse, y compris notre propre avatar. Un « lieu » où il est difficile de distinguer le réel du virtuel, où tout semble se produire et se dessiner avec une extrême simplicité. Mais pas seulement. Ce qui fait débat, c’est l’Intelligence Artificielle qui a annulé les définitions qui étaient valables jusqu’à récemment. Nous sommes allés plus loin : de la spontanéité et de l’immédiateté de la communication en face à face, qui mettait en jeu l’individu tout entier avec son ensemble d’éléments de communication non verbale et de langage corporel, nous sommes passés au corps qui devient objet. et instrument de représentation d’un discours qui, dans l’intention de ceux qui le produisent, se veut un message sur lequel on a un contrôle total.

Le Métaverse et l’Intelligence Artificielle sont encore deux univers encore peu connus. Leur développement en est à un stade embryonnaire, mais leur impact sur la vie humaine est déjà évident. Il existe de nombreuses hypothèses sur la manière dont les machines vont nous remplacer, mais le thème central est avant tout l’éthique de l’Intelligence Artificielle. Que peuvent faire les robots ? L’Intelligence Artificielle peut-elle remplacer l’Homme ? L’homme saura-t-il éduquer l’Intelligence Artificielle ? Ce qui est inquiétant, ce sont les répercussions éthiques qui attendent encore des réponses telles que : sur les faux contenus générés par l’Intelligence Artificielle, sur la difficulté de mettre en œuvre des contrôles, sur la violation de la vie privée, sur la discrimination contre certaines normes de beauté, sur l’emploi et les attentes de la société.

La numérisation en tant que processus et la rapidité avec laquelle la technologie produit de nouveaux outils ont fait que jamais auparavant dans cette époque historique nous n’avons été submergés par une surproduction de données qui doivent être déchiffrées, interprétées et comprises. Un changement d’époque qui concerne avant tout les gens car, comme le prétend le professeur Luciano Floridi, ils vivent de la vie”.

Comme l’explique dans sa préface le directeur du journal “LA SICILIA”, Antonello Piraneo, directeur du journal où les PIRATES sont présentés chaque dimanche dans les pages culturelles: “PIRATES n’est pas seulement le titre d’une rubrique à succès qui nous aide à faire le Les pages du journal que j’ai le privilège de diriger sont plus riches, plus vivantes, plus « courses ». La Sicile a toujours eu cette ambition : aller bien au-delà de l’actualité et être une plateforme pour animer des débats et stimuler des réflexions. Et Francesco Pira, avec ses italiques ponctuels, accomplit précisément cette tâche. Mais PIRAterie, jouant avec le nom de l’Auteur, est avant tout une heureuse intuition, née avant que l’on se rende compte que nous vivons dans une société liquide, fille et esclave des réseaux sociaux. En fait, dans son rendez-vous hebdomadaire, Pira fouille dans les coulisses de l’actualité pour faire ressortir petites et grandes contradictions, vices et habitudes de nous, Italiens, ou plutôt de nous, humains”.



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