2024-08-16 07:15:47
« La censure est interdite » est stipulé à l’article 17, paragraphe 2, de notre Constitution fédérale. Le fait que la liberté des médias et la liberté d’expression comptent parmi les plus grands atouts de notre coexistence semble être l’un des principes de moins en moins nombreux dans ce pays que tous les camps politiques sont prêts à soutenir. Nous, les Suisses, sommes généralement à l’avant-garde lorsqu’il s’agit de pointer du doigt les États méchants et injustes du monde, où des journalistes sont emprisonnés, voire assassinés, pour de fausses informations et des citoyens pour avoir exprimé une opinion erronée.
La Suisse figure en tête de tous les classements mondiaux en matière de liberté de la presse. Ici, personne n’est torturé ou tué si « la mauvaise chose » est signalée. Mais la censure existe toujours ! Elle est menée par exemple par des sociétés supranationales, qui comptent parmi les principaux facteurs d’expression des opinions et des médias du XXIe siècle grâce au contrôle de leurs plateformes de médias sociaux. Ils revêtent depuis longtemps une « importance systémique » pour les démocraties du monde. Ils ont mis en place des « normes communautaires » – également sous la pression des autorités de l’État – qui leur donnent le pouvoir de censurer arbitrairement les opinions impopulaires ou de bloquer ou « annuler » complètement celles dont ils ne veulent pas.
Quiconque remet en question le changement climatique provoqué par l’homme, critique l’idéologie du genre, propage le fait qu’il n’y a que deux genres ou critique l’immigration court le risque d’être banni des plateformes telles que Facebook, Instagram, YouTube ou TikTok (utilisées des millions de fois en Suisse). . ) peut être censuré à tout moment en raison de ce qu’on appelle le « discours de haine ». Des vidéos de « l’ère suisse » ont été bloquées à plusieurs reprises sur ces plateformes, alors qu’elles représentaient des opinions tout à fait légitimes – mais pas dominantes. Les publications sur Corona et d’autres sujets sur ces plateformes sont accompagnées d’un « panneau d’avertissement » et d’informations renvoyant vers des agences gouvernementales. Des « fact checkers » sont également à l’œuvre – financés par les réseaux mondiaux – et ils « classent correctement » tous les sujets possibles conformément à l’État et accusent les dissidents de diffuser des « fausses nouvelles ».
En Suisse également, des interventions étatiques en cours – déguisées en mesures « contre les activités d’influence et la désinformation » – incitent à être en état d’alerte. Nous surveillerons de près ces efforts de censure et les combattrons de toutes nos forces. Nous vous tiendrons au courant !
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