Attaque au couteau à Solingen : le suspect doit être expulsé

Der mutmaßliche Messerangreifer von Solingen sollte eigentlich im vergangenen Jahr nach Bulgarien abgeschoben werden. Zuvor war demnach sein Asylantrag abgelehnt worden.

Gemäß des sogenannten Dubliner Übereinkommens ist das Land, das zuerst von einem Asylbewerber betreten wird, für das Asylverfahren zuständig. Der Deutschen Presse-Agentur wurden diese Angaben bestätigt.

Demnach war der gebürtige Syrer über Bulgarien in die Europäische Union eingereist. Da er allerdings in Deutschland untergetaucht sei, sei die Abschiebung vorerst hinfällig gewesen und der Syrer nach Solingen überstellt worden, schrieb die Zeitung „Welt“.

Nach der Messerattacke auf der 650-Jahr-Feier der Stadt Solingen mit drei Toten und acht Verletzten übernahm am Sonntag die Bundesanwaltschaft die Ermittlungen. Sie ermittelt auch wegen des Verdachts der Mitgliedschaft in der Terrormiliz „Islamischer Staat“ (IS) gegen den Tatverdächtigen. Das teilte die Generalstaatsanwaltschaft in Düsseldorf am Sonntagmorgen der Deutschen Presse-Agentur mit. 

Die Polizei hatte den Mann bereits am Samstagabend festgenommen. Wie ein Sprecher des nordrhein-westfälischen Innenministeriums bestätigte, habe sich der Mann gestellt. Eine Polizeisprecherin teilte mit, dass es sich bei dem Mann um einen 26 Jahre alten Syrer handelt. Demnach gab er an, für den Anschlag auf dem Stadtfest in Solingen am Freitagabend verantwortlich zu sein. Seine Tatbeteiligung werde „derzeit intensiv geprüft“, hieß es weiter.

Laut dem Magazin „Der Spiegel“ soll der Tatverdächtige aus der syrischen Stadt Deir al-Sor stammen und Ende 2022 nach Deutschland gekommen sein, wo er in Bielefeld einen Asylantrag gestellt haben soll. Den Sicherheitsbehörden sei der Mann laut dem Bericht nicht als islamistischer Extremist bekannt gewesen.

Nordrhein-Westfalens Innenminister Herbert Reul (CDU) hatte am späten Samstagabend der ARD gesagt, der Verdächtige, den man den ganzen Tag über gesucht habe, sei am Abend in Gewahrsam genommen worden. Dabei handele es sich um eine Person, die man „im höchsten Maße“ verdächtige. „Aber das muss jetzt natürlich alles noch geprüft werden“, sagte Reul weiter. Zudem habe man auch Beweisstücke sichergestellt.

Une arrestation a eu lieu samedi soir lors d’une opération de police dans un hébergement pour réfugiés à Solingen. L’opération faisait partie de l’enquête, a déclaré Reul.

L’EI avait précédemment annoncé qu’il était responsable de ce crime. Cet acte a été perpétré « en guise de vengeance contre les musulmans en Palestine et partout ailleurs », indique un communiqué de l’EI sur le service de messages courts Telegram. Il n’existe actuellement aucune preuve que l’EI soit réellement à l’origine de cette attaque.

Lors de sa visite à Solingen samedi, la ministre fédérale de l’Intérieur Nancy Faeser (SPD) a souligné le soutien du gouvernement fédéral à la ville et au Land de Rhénanie du Nord-Westphalie. « Dans des moments comme ceux-ci, nous ne nous laissons pas diviser, nous sommes unis. Nous ne permettrons pas qu’un attentat aussi terrible divise la société», a déclaré le ministre à la mairie de Solingen. «En tant que gouvernement fédéral, nous faisons tout notre possible pour apporter notre soutien ici et localement.»

Le Premier ministre de Rhénanie du Nord-Westphalie, Hendrik Wüst (CDU), a qualifié l’attaque au couteau perpétrée par l’auteur toujours en fuite d’« attaque qui a touché notre pays en plein cœur ». “Il s’agit d’un acte de terreur contre la sécurité et la liberté de notre pays ainsi que contre la façon dont nous vivons ici”, a déclaré Wüst.

Faire la fête et rire avec des inconnus est « notre mode de vie ici en Rhénanie du Nord-Westphalie », explique Wüst. Mais le pays ne vacille pas. « Nous ne nous laisserons pas ébranler par la terreur et la haine. Nous défendrons notre mode de vie.

L’attaque au couteau à Solingen a eu lieu vendredi soir. L’agresseur a délibérément attaqué plusieurs personnes avec un couteau vers 21h40, a déclaré le chef de la police de Düsseldorf, Thorsten Fleiß, qui a dirigé l’opération samedi soir, lors d’une conférence de presse samedi après-midi à Wuppertal.

Les personnes tuées étaient un homme de 67 ans, un homme de 56 ans et une femme de 56 ans. Sur les huit personnes blessées, quatre ont été grièvement blessées, deux grièvement et deux légèrement.

Un jeune de 15 ans a été arrêté tôt samedi matin, a indiqué Fleiß. Le jeune n’a pas été décrit plus en détail pour des raisons de protection de l’enfance. Le procureur général Markus Caspers du parquet de Düsseldorf a expliqué que le jeune arrêté n’était « accusé que de non-dénonciation de délits planifiés ». “Une personne aurait parlé au jeune d’intentions qui correspondraient au crime.”

La scène du crime sanglant était le Fronhof, une place du marché du centre-ville de Solingen, où se trouvait une scène pour des concerts. A l’occasion du 650e anniversaire de la ville de Solingen, une « Fête de la diversité » a débuté vendredi.

Il devait durer jusqu’à dimanche, mais la ville a désormais mis fin au festival et annulé les programmes prévus pour le week-end. Les villes voisines de Hilden et Haan ont également annulé dans de brefs délais les festivals prévus ce week-end. Outre la grande consternation et la tristesse des victimes de Solingen, la situation sécuritaire a également joué un rôle.

Le maire de Solingen, Tim Kurzbach, a décrit la ville comme profondément touchée et pleine de tristesse. “Mais ne pas être seul dans ce deuil est un bon signe. Samedi soir, des centaines de personnes se sont rassemblées à Neumarkt pour une cérémonie commémorative.

Le festival de tir prévu aura lieu samedi à Neuss, près de Düsseldorf, et rien n’indique une situation de menace accrue. “Nous ne pouvons pas nous enfermer, cela enverrait un mauvais signal et ceux qui tentent de semer la peur et l’incertitude auraient gagné”, a déclaré l’administrateur du district Hans-Jürgen Petrauschke.