Réforme de l’ÖRR : la direction centrale de l’ARD n’est pas à l’ordre du jour

2024-08-26 18:05:26

Fin octobre, les premiers ministres des Länder devraient se mettre d’accord sur un traité réformant l’audiovisuel public. Le projet d’une société holding centrale ARD à partir de laquelle serait contrôlée l’administration et la technologie a été rejeté. Comme toujours, c’est une question d’argent – ​​et d’influence.

La réforme prévue de l’audiovisuel public sera-t-elle un grand succès – ou juste une petite succession ? Probablement quelque chose entre les deux. Un avant-projet de traité de réforme de l’État a été rédigé par la commission de l’audiovisuel des Länder. Cependant, un point élémentaire a encore été modifié depuis qu’il a été soumis comme projet de discussion.

La question se pose alors de savoir si les textes juridiques concernés seront effectivement signés par tous les premiers ministres lors d’une réunion commune fin octobre et ensuite votés par les parlements des Länder. Cela dépend également des effets attendus du programme de réforme sur le niveau de la redevance audiovisuelle – un traité de financement interétatique doit également être voté.

Mais avant tout : la commission de l’audiovisuel des Länder, responsable de l’audiovisuel public, a nommé l’année dernière un futur conseil externe, qui a élaboré un plan de réforme disponible depuis janvier. Un point central du plan est la création d’une sorte de société holding, une unité centrale de contrôle de l’ARD, composée d’un groupe de travail composé de neuf radiodiffuseurs publics indépendants.

La proposition d’une gestion centrale de l’ARD a été adoptée dans le projet de discussion pour le traité de réforme de l’État. L’approbation de cette mesure est même venue de l’influente Conférence des présidents de commission (GVK), son président actuel. Engelbert GünsterLe lien s’ouvre dans un nouvel onglet s’est prononcé auprès du « Süddeutsche Zeitung » (« SZ ») en faveur du projet de centralisation du contrôle des infrastructures et de l’administration de l’ARD.

Après rapports cohérentsLe lien s’ouvre dans un nouvel onglet Il n’existe cependant aucun accord entre les Länder. La secrétaire d’État aux médias de Rhénanie-Palatinat, Heike Raab, qui est également présidente de la commission de l’audiovisuel, a confirmé vers le « SZ »Le lien s’ouvre dans un nouvel ongletils envisagent plutôt de confier à une station de l’ARD la tâche de contrôle central de la technologie et de l’administration, afin de ne pas créer une « dixième direction », ce qui coûterait finalement plus d’argent qu’elle n’en économiserait.

Qui contrôle ARD ?

Il s’agit d’un compromis selon lequel une unité administrative indépendante dotée d’un directeur général indépendant occuperait bien sûr une position différente de celle d’une unité de contrôle pour toutes les institutions, qui serait rattachée à une seule institution. On ne sait toujours pas si les neuf administrateurs devraient encore renoncer à leur autorité. Alternativement, ce rôle pourrait également incomber au Secrétariat général de l’ARD à Berlin – même si cette position elle-même était récemment fragile et que le contrat de l’actuel secrétaire général n’a été prolongé que de deux ans au lieu de cinq.

Parmi les autres points de la réforme figurent : Une plate-forme technique commune pour ARD, ZDF et Deutschlandradio. Un conseil des médias indépendant, censé vérifier régulièrement si les institutions remplissent leur mandat en matière de contenu. Une réduction du nombre de chaînes de radio (lorsque Hessischer Rundfunk a récemment présenté des projets en ce sens, il y a eu un grand enthousiasme), l’arrêt des chaînes spécialisées linéaires telles que One (ARD) et ZDFneo. Le plafonnement des coûts des retransmissions sportives (le service de presse évangélique vient de rapporter qu’entre août 2022 et juillet 2023, l’ARD a payé près de deux millions d’euros pour 17 experts et 1,9 million d’euros pour 13 modérateurs ; ZDF a donc payé 20 experts par an. En 2023, un million euros et environ le même montant pour 16 modérateurs). La viabilité économique des institutions devrait être vérifiée encore plus rigoureusement.

Une augmentation de la redevance de diffusion de 18,36 à 18,94 euros à compter du 1er janvier 2025 a déjà été recommandée par la Commission des Finances de la KEF. Les modifications apportées aux contrats de l’État visent à garantir que la contribution puisse éventuellement diminuer à nouveau dès 2027. Mais il semble jusqu’à présent que plusieurs Länder ne souhaitent pas approuver l’augmentation proposée. Ils exigent que la KEF calcule combien coûteront ARD, ZDF et Deutschlandradio aux contributeurs si le plan de réforme est mis en œuvre – et ne tolère pas une augmentation, même pendant une période de transition.

Comme nous l’avons appris dans les milieux étatiques, les premiers ministres pourraient décider de ne pas signer le traité de financement de l’État dans un premier temps et demander d’abord au parlement de leur État de donner leur accord – ou non. Parmi les Länder qui se sont déjà prononcés contre une augmentation des cotisations figurent la Bavière, le Brandebourg, le Mecklembourg-Poméranie occidentale, la Basse-Saxe, la Rhénanie du Nord-Westphalie et la Saxe-Anhalt. Un nouveau procès des radiodiffuseurs devant la Cour constitutionnelle fédérale serait alors presque inévitable.



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