Mpox : Quatrième cas confirmé au Kenya

Le Kenya a confirmé son quatrième cas de Mpox après qu’un chauffeur de camion voyageant de Mombasa au Rwanda a été testé positif à la maladie, a confirmé le ministère de la Santé.

La secrétaire principale de la santé publique et des normes professionnelles, Mary Muthoni, a expliqué que le chauffeur qui se sentait mal au point de ne pas pouvoir poursuivre son voyage a été testé alors qu’il traversait Gilgil (région de Kikopey).

« L’équipe d’intervention rapide du sous-comté de Gilgil a été immédiatement dépêchée pour évaluer le cas. Le patient a été évacué vers le centre d’isolement du Nakuru PGH où il est admis dans un état stable », a déclaré PS Muthoni. Les cas confirmés se trouvent dans les comtés de Taita Taveta, Busia et Nairobi, et deux autres ont été testés le samedi 31 août, en attente de confirmation.

Jusqu’à présent, a déclaré Mme Muthoni, le gouvernement a suivi 30 contacts de cas positifs établis avec des Kenyans à Busia, Mombasa, Nairobi et Nakuru.

Au total, 16 533 voyageurs ont été contrôlés aux points d’entrée au cours des dernières 24 heures, portant le nombre total de personnes contrôlées à 599 380.

Au même moment, à Isiolo, la panique s’est installée après que les autorités sanitaires ont annoncé avoir identifié un cas suspect de Mpox au marché de Kulamwe et avoir retrouvé les clients d’un coiffeur qui les avait rasés au cours de la semaine précédente.

Le directeur de la santé publique d’Isiolo, Bisharo Hassan, a déclaré qu’ils avaient envoyé une équipe sur le marché rural pour collecter des échantillons et identifier toutes les personnes avec lesquelles le coiffeur était entré en contact après que le cas suspect ait été porté à leur attention le même jour par le chef de la région de Kulamawe.

Mme Hassan a également déclaré à Nation que le jeune homme de 27 ans, qui exploitait un salon de coiffure sur le marché de Kulamawe, n’avait pas voyagé hors de sa région d’origine ces derniers temps.

Kulamawe est situé à environ 79 kilomètres de la ville d’Isiolo le long de la route Isiolo-Mandera qui est actuellement en cours de goudronnage.

« Le patient est déjà en isolement, car nous essayons de déterminer qui a été en contact avec lui. Bien que le patient n’ait pas voyagé, Kulamawe est un centre commercial très fréquenté et reçoit souvent des visiteurs. Toutes les mesures de précaution ont été mises en place en attendant les résultats », a déclaré Mme Hassan, ajoutant que le gouvernement du comté prépare davantage d’espaces d’isolement dans les hôpitaux, car la recherche des contacts se poursuit.

Le directeur général adjoint du ministère de la Santé, le Dr Sultani Matendechero, a déclaré qu’ils attendaient les résultats des tests du patient.

« Il existe un mécanisme efficace de surveillance, de détection, de confirmation et de recherche des contacts dans toutes les régions du pays. Il y a beaucoup de cas suspects, il est donc difficile pour nous de donner des détails sur les cas suspects, concentrons-nous sur les cas confirmés », a déclaré le Dr Matendechero.

Le commissaire adjoint du comté de Garbatulla, Stephen Nyakundi, a révélé que le cas suspect avait été signalé après que les lésions sur la peau du coiffeur se soient agrandies malgré le traitement. Les responsables de la santé publique l’ont isolé après qu’il ait continué à prendre des médicaments.
Il a ajouté que les agents de l’administration locale aidaient les agents de santé à rechercher les contacts pendant que les experts de la santé traitaient le cas suspect.

Pendant ce temps, le directeur des services de santé du comté de Meru, le Dr Joseph Wahome, a déclaré que les principaux hôpitaux du comté ont été informés de la nécessité de mettre en place des zones d’isolement.

L’annonce faite par le secrétaire principal sur les réseaux sociaux a toutefois soulevé des questions sur les protocoles à suivre pour faire de telles annonces après qu’il ait été précédemment indiqué que le rôle serait laissé au directeur général de la santé, le Dr Patrick Amoth, qui publie des notes techniques au nom du ministère.

Le Dr Amoth n’a pas immédiatement répondu à nos demandes de renseignements.