La Turquie demande à devenir membre des BRICS

ÉTRANGER Selon l’Américain Bloomberg La Turquie a déposé une demande d’adhésion aux BRICS, dans le but de maintenir et de renforcer ses relations avec la Russie et la Chine notamment.

En tant que l’un des rares pays membres de l’OTAN, la Turquie entretient des relations étroites avec la Russie depuis le début de la guerre en Ukraine, ce qui s’est également reflété dans le retard de l’adhésion de la Suède à l’OTAN. Aujourd’hui, la Turquie a franchi une nouvelle étape dans le renforcement de ces relations et a soumis une demande d’adhésion aux BRICS.

Selon des sources anonymes, cette demande s’explique par plusieurs raisons, notamment le mécontentement face au retard de l’intégration européenne, mais aussi de profondes divergences d’opinions, entre autres, sur l’Ukraine.

Erdogan lui-même a déclaré qu’il ne s’agissait pas d’un choix entre deux parties, mais que tout en approfondissant leurs relations avec les pays des BRICS, elles entendaient également respecter leurs engagements envers l’OTAN et leurs anciens alliés.

Cette ambivalence reflète aussi la profonde fracture qui caractérise le capitalisme turc, où certaines parties s’orientent vers l’est tandis que d’autres vers l’ouest, tout en poursuivant également leurs propres intérêts sous la forme, entre autres, de l’Organisation des États turcs, qui regroupait une série d’États turcs en Asie centrale sous la direction de la Turquie.

Cet exercice d’équilibre s’avérera finalement impossible à maintenir et, à mesure que les contradictions entre les blocs impérialistes s’approfondiront, tous les pays seront tôt ou tard contraints de choisir leur camp. Cependant, pour le moment, un calme relatif règne et si la Turquie est approuvée comme membre, les BRICS regrouperont les puissances régionales les plus importantes du Moyen-Orient : l’Égypte, l’Arabie saoudite, la Turquie et l’Iran.

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