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Au milieu de l’une des pires crises humanitaires récentes en Corée du Nord, le dirigeant du pays, Kim Jong Una pris des mesures drastiques en raison de graves inondations qui a affecté le pays pendant juillet dernierprincipalement dans la province de Chagang et dans les régions proches de la rivière Yalu. En conséquence, entre 4 000 et 5 000 personnes ont perdu la vieselon les données des médias sud-coréens.
Les fortes pluies ont non seulement causé des pertes humaines, mais ont également détruit de vastes zones de terres agricoles et d’habitations. Plus de 4 000 bâtiments et 3 000 hectares de terres productives étaient sous les eauxobligeant quelque 15 000 personnes à quitter leur domicile.
Les inondations en Corée du Nord ne sont pas seulement une catastrophe naturelle, elles sont une condamnation à mort. Le régime de Kim Jong-un exécute des fonctionnaires pour les dégâts causés par les inondations. La brutalité à son paroxysme. Combien de temps cette folie va-t-elle durer ? https://t.co/EOMxYZy8Me #Corée du Nord #KimJongUn #DroitsDeL’Homme #Dictature pic.twitter.com/dr6TyRSyiR
— Robert Morton (@Robert4787) 4 septembre 2024
La catastrophe naturelle a déclenché une réponse sévère de la part du régime, qui a ordonné l’exécution de 30 responsables locauxà qui il a reproché sa mauvaise gestion et son manque de préparation à l’urgence. Médias sud-coréens, y compris le réseau Télévision Chosunont rapporté que les personnes exécutées étaient accusé de corruption et de négligence dans la gestion des catastrophes.
La Corée du Nord a exécuté plusieurs responsables gouvernementaux après que de vastes inondations ont fait des milliers de morts dans la région nord du pays fin juillet.
Entre 20 et 30 fonctionnaires du gouvernement régional de la zone touchée par les inondations ont été fusillés le mois dernier. https://t.co/dKPf1ia7KN— Mayte Chummia (@Maytechummia) 4 septembre 2024
Ces types de châtiments, bien que brutaux, ne sont pas inhabituels sous le règne de Kim Jong-un. Le les exécutions publiques ont augmenté ces dernières années, passant d’une moyenne de 10 par an à près de 100, selon le journal Corée du Nord.
Kim Jong-un dit non à l’aide internationale
Malgré la gravité de la situation, Le dirigeant nord-coréen a rejeté l’aide internationaleune attitude qui a été maintenue lors des crises précédentes. Au lieu de cela, Kim a ordonné que les personnes déplacées par les inondations soient transféré à la capitale, Pyongyangoù ils recevront une aide humanitaire. Selon les rapports du Actualités du Times Now, Il faudra entre deux et trois mois pour reconstruire les zones les plus touchées.
Le climat de peur au sein du gouvernement nord-coréen s’est accru à la suite des exécutions. Un ancien diplomate nord-coréen, Lee Il-gyua souligné que les responsables du régime sont dans un état d’extrême anxiétésans savoir s’ils seront les prochains à subir le même sort. Le rapide licenciement de hauts fonctionnairescomme Kang Bong-hoonsecrétaire du Comité provincial du Parti de Chagang, et Ri Thae Sopchef du ministère de la Sécurité publique, renforce la dureté des représailles du régime.
Kim Jong-un a ordonné l’exécution de 30 responsables locaux accusés de corruption et de négligence dans la gestion des catastrophes.
La décision de Kim Jong-un de procéder à ces exécutions, en plus de refuser l’aide internationale, a généré préoccupation de la communauté internationalequi suit de près l’évolution de la situation humanitaire en Corée du Nord. Bien que le régime ait minimisé le nombre de victimes, son isolement et son opacité par rapport au régime compliquent la confirmation des événements rapportés. Des experts comme Martin Weiser, du groupe NK Pro, Ils remettent en question la véracité des rapports officiels et ils considèrent que l’ampleur du désastre pourrait être bien plus grande et que La situation dans le pays reste critique.