Le Centre a émis le 9 septembre une directive concernant l’épidémie de mpox et a suggéré le dépistage, les tests et la recherche des contacts de tous les patients suspects.
Le ministère de la Santé de l’Union a annoncé lundi qu’un seul cas de virus MPO a été détecté en Inde, lié à un voyage international. La recherche des contacts est en cours pour évaluer tout impact plus large. Le gouvernement a précisé que ce cas n’est pas lié à l’urgence de santé publique mondiale déclarée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) concernant l’épidémie de MPO.
Ce que suggère l’avis
Le secrétaire d’État à la Santé, Apurva Chandra, a émis un avis officiel à tous les États et territoires de l’Union, les exhortant à renforcer les mesures de surveillance et de dépistage. Le ministère a rassuré le public en affirmant qu’il n’y avait aucune raison de s’inquiéter outre mesure. L’Inde reste prête à gérer des cas isolés, avec des mesures rigoureuses en place pour contenir tout risque potentiel.
- Les États ont été invités à identifier les hôpitaux qui prépareront les installations d’isolement pour traiter les cas suspects et confirmés. Le gouvernement a également demandé à de hauts fonctionnaires de procéder à un examen de l’état de préparation de la santé publique.
- Les États et les territoires de l’Union ont été invités à diffuser largement les « Lignes directrices pour la gestion de la maladie de la variole du singe » du ministère et à agir sur la base de l’alerte de maladie transmissible mise à jour (CD-Alert) émise par le Centre national de contrôle des maladies (NCDC).
Lignes directrices du NCDC
Conformément à la stratégie de surveillance partagée par le NCDC, la détection précoce des cas de MPOX est une priorité. La stratégie comprend des directives pour les tests de laboratoire, les protocoles de gestion clinique et les mesures de contrôle des infections. Les principales parties prenantes de la surveillance sont la NACO, l’IDSP, les points d’entrée (PoE), les hôpitaux (services de consultation en dermatologie, cliniques RTI/STI, cliniques prénatales et services de consultation pédiatriques) et le réseau de laboratoires désigné.
- Un seul cas de Mpox doit être considéré comme une épidémie. Une enquête détaillée, comprenant la recherche des contacts, menée conjointement par toutes les parties prenantes concernées est nécessaire de toute urgence.
- Signalez immédiatement tout cas suspect aux unités de surveillance de district (DSU)/unités de surveillance d’État (SSU) et à la CSU (unité de surveillance centrale), qui le signaleront au Dte. GHS MoHFW.
- Envoyez les échantillons conformément aux directives aux laboratoires désignés. Un registre de tous les échantillons envoyés pour analyse et de leurs résultats doit être conservé par les unités de service de santé IDSP.
- Tous les échantillons cliniques doivent être transportés vers le NCDC/NIV Pune/VRDL via le réseau IDSP du district/état concerné. Un réseau de laboratoires de test est en cours de renforcement pour un diagnostic précoce avec 35 laboratoires équipés pour les tests jusqu’à présent et 22 laboratoires actuellement prêts.
- La quarantaine à domicile et le suivi actif des contacts des cas confirmés ainsi que l’autosurveillance des contacts des cas probables sont recommandés.
- Les contacts doivent être surveillés au moins quotidiennement pour détecter l’apparition de signes/symptômes pendant une période de 21 jours (conformément à la définition de cas ci-dessus) à compter du dernier contact avec un patient ou ses matériaux contaminés pendant la période infectieuse.
La vaccination de masse n’est pas nécessaire
Selon les directives du NCDC : Trois vaccins sont actuellement autorisés contre le mpox :
1) Vaccin Ankara-BN modifié (par exemple, MVA-BN ou JYNNEOS, Imvamune ou Imvanex), un vaccin antivariolique de 3e génération à 2 doses qui est un vaccin contre le virus de la vaccine hautement atténué à réplication déficiente, approuvé aux États-Unis, au Canada et en Europe ;
2) LC16-KMB (sous licence au Japon)
3) OrthopoxVac (autorisé en Fédération de Russie).
- L’OMS recommande la vaccination uniquement pour les personnes présentant un risque élevé d’exposition, telles que celles exerçant certaines professions ou se trouvant dans certaines circonstances, et pour les voyageurs qui peuvent être à risque, selon ce que détermine un professionnel de la santé.
- Sur la base des risques et des bénéfices actuellement évalués, la vaccination de masse contre le Mpox n’est PAS recommandée par l’OMS à l’heure actuelle. L’Inde n’a pas non plus émis d’avis concernant la vaccination contre le Mpox à l’heure actuelle.
Facteur contagieux
Dans le contexte de l’épidémie mondiale de MPOX, un rapport des CDC américains montre que, contrairement au Covid-19, le virus (MPXV) ne se propage pas facilement dans l’air. Les résultats suggèrent que « voyager en avion avec une personne atteinte de MPOX ne semble pas constituer un risque d’exposition ni justifier des activités de recherche de contacts de routine ».
Cependant, les CDC recommandent aux personnes infectées par le mpox de s’isoler et de retarder leur voyage jusqu’à ce qu’elles ne soient plus contagieuses. Les CDC ont également souligné que, indépendamment des variants, les résultats s’appliquent au MPXV et que les clade I et II du mpox se propagent de la même manière.
Avis de l’OMS
Les mesures proactives du ministère de la Santé de l’Union interviennent à la suite de la décision de l’OMS de déclarer le mpox comme une USPPI. Le rapport de l’OMS du 3 septembre 2024 indique que des cas de mpox ont été signalés dans 121 États membres avec un total de 102 997 cas confirmés en laboratoire et 186 cas probables au 31 juillet 2024.